14 juin au 18 juin
Plein sud, à 18 milles d’Helville, Ampasindava immense baie
côté Grande Terre (25 miles de long, 18 miles de large !).
Mouillage à Nosy Mamoko, une petite île devant un tout petit
village, d’une quinzaine de petites maisons traditionnelles, alignées sur la plage : familles de pêcheurs , makis dans la
verdure, deux énormes tortues terrestres
en liberté … Des canards, eux aussi en liberté : (distribution de l’état à
de très nombreuses familles, de ces volatiles, en remplacement de poulets
atteints par la grippe aviaire, pas seulement ici, mais dans de très nombreuses
régions) .
Un « lapa »
sur la plage, sorte de petit hangar sur pilotis, sans mur, où les anciens se
réunissent en conseil. Un rivage propre, balayé chaque matin.
Il y aurait quelques ruines de civilisation ancienne,
cachées par la forêt ,
découvertes lors de fouilles en 1969, mais aucune mesure de protection
ou
conservation, semble-t-il.
Beaucoup d’enfants aussi, mais vu la taille du village, y- a-t-il une école ?
Le mouillage est très agréable, protégé de tous les vents,
avec panorama sur la grande terre, et ses montagnes de différentes couleurs,
ocres brun, dégradés de vert , dont
certaines parcelles sont généralement piquées
de plan
de riz appelé ici riz de montagne ou riz pluvial
(fin de saison, tout a
été ramassé).
Nosy Mamoko est
entourée de Nosy Lolo et Nosy Hely.
Petite île ronde à la végétation verdoyante, Nosy Hely
est très agréable pour se baigner
loin de tout et de tous, avec sa belle plage
de sable, ombragée d’un albizzia
étalant généreusement ses branches presque
jusqu’à ras du sable
pour protéger des ardeurs du soleil !
Plage où les galets innombrables ont été polis par la mer ; nous
supposons d’ailleurs
que cet endroit doit être un des lieux d’approvisionnement
des vendeurs de galets, et autres ardoises :
Non loin de Crater
Bay, plusieurs marchands de matériau
vendent ces galets, installés sur le bord de la route
(pensez à votre sol de douche à l’italienne)
(pensez à votre sol de douche à l’italienne)
10000 Ariary le m2 , soit l’équivalent de 2,90€ !
en face, Nosy Lolo
Un cormoran solitaire cherche de quoi becqueter sur les
rochers,
et une famille de pêcheurs, (papa maman et les 2 enfants) accostent en
pirogue,
à cet endroit qui doit leur être familier, allumant un petit feu
pour un frugal petit déjeuner de poisson( ?)
Mais délaissent rapidement l’endroit …
Peut-être sommes-nous les gêneurs du jour … ?
Nous faisons également le tour de Nosy Lolo en annexe :
verdoyante également mais pas de plage de sable pour y passer un petit moment.
Nous poursuivons l’exploration de cette baie, où non loin de
notre mouillage
se situe une autre baie profonde, réputée pour être un trou à
cyclone.
Toujours bon à savoir !
Dans cet endroit, les « arbres du voyageur » poussent à foison !
Un peu plus sud, nous laissons l’annexe devant un village
qui s’étend tout au long de la plage.
Par un sentier longeant la mer, un peu en
altitude,
vue magnifique sur la baie, plus loin Nosy Komba, Nosy Be, et Ankify,
sur la grande terre ! Ciel bleu, mer calme …
Quelques pirogues à voile,
nonchalantes,
car très peu de vent le matin, et les piroguiers doivent plus
d’une fois sortir les rames s’ils veulent
avancer !
Nous poursuivons sur environ 1 ou 2 kilomètres,
et tombons
sur un petit hameau en bord de mer où se jette une rivière,
surplombée d’une
cascade, lieu de la toilette et de la lessive des autochtones…
Une balade très agréable !
baobab et ses racines, au village de Mamoko
Samedi, nous retournons prendre notre bain à Nosy Hely …
Ce jour
là, nous sommes vraiment seuls sur
l’île,
seules quelques empreintes de 4 pattes dans le sable,
nous font supposer
que des makis, ou quelques
lapins( ?) ont élu domicile ici.
Dimanche matin, nous retournons vers Nosy Komba ;
nous
longeons la baie d’Ampasindava, au niveau d’Ankify,
endroit très agréable,
belles plages de sable,
petits hôtels dans le style local,
un coin sympa où Jany était venu visiter une
maison (photo):
pas mal, mais trop près de la mer !
( Ankify : la plus grande des maisons sur la plage )
Nous traversons jusqu’à la côte sud de Nosy Komba,
où un
ou deux hôtels assez luxueux sont nichés dans la verdure en bord de mer.
Puis nous remontons toute l’île par la côte Est,
deux petits villages,
quelques belles
maisons disséminées dans la colline, ou non loin du rivage ;
parmi
elles, détonnant totalement dans cet environnement,
« un manoir
périgourdin » (!!!)
dominant la mer de plusieurs dizaines de mètres
avec
sa terrasse en balustrade de pierres !
Quelle drôle d’idée de construire une
maison dans un tel style, ici !
Mais, site imprenable au niveau de la
vue !
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