lundi 20 avril 2020

CHAPITRE 5






PESTITA à KOMODO










De Gégé le petit Gecko aux dragons de Komodo





Il faut que je vous parle de notre passager clandestin depuis les Fiji…

Celui-là, le jour où je l’attrape, il va passer un mauvais quart d’heure…

C’est un petit gecko qui est monté à bord en douce à la Marina Vuda Point.

Ou qui est tombé d’un arbre sur le bateau, tout bébé.

Je l’avais aperçu à bord, mais impossible d’y mettre la patte dessus.

En attendant … J’ai décidé de le baptiser Gégé !

(Ne pas confondre avec GG, mon tonton Babar, qui m’a élevée au biberon !)

Donc, Gégé était déjà un petit gecko précoce, très véloce, et très malin !

Moi, j’étais souvent à l’affût, dans les endroits les plus improbables.

parce que j'avais entendu son petit cri non loin de là ...







Mais où est-il passé ???



  
Mais il s’est bien accroché et bien caché pendant toutes les traversées.

Il a réussi à déjouer les pièges que je lui tendais chaque fois que je l’apercevais !

Quand je  l’ai découvert à nouveau, bien planqué sous la capote,

il était devenu un jeune ado débrouillard,

qui avait dû se nourrir de tous les moustiques et insectes du bord !











Filopré a également abrité quelques temps Jiminy Cricket,

qui a bercé quelques-unes de mes nuits de son chant mélodieux…







Ce bateau est en train de devenir un véritable zoo !

D’autant plus qu’il y a aussi à bord ma peluche fétiche.

Mon petit hippo à moi, que j’ai appelé « Madagascar » !  

Quand je vous disais que ça ressemblait à un zoo !








Gégé était un tout petit gecko, pas impressionnant du tout.

Papatounet et Mamantounette, arrivés dans l’île de Komodo

en Indonésie,

ont décidé une excursion au royaume des très-très-très gros lézards,

pas très sympathiques et beaucoup plus impressionnants  que Gégé :

Les Varans (ou « dragons ») de Komodo.












C’est à l’entrée du parc qu’un guide les attend pour une randonnée

à la rencontre des fameux dragons.

Mais il est un peu tard ce matin là.

Quand ils  arrivent au parc, le soleil est déjà très haut dans le ciel. Il fait très chaud. 

Le guide explique que les dragons, à partir d’une certaine heure,

se mettent à l’ombre et se cachent pour éviter la chaleur !

Il faut, dit-il,  venir vers 6 heures du matin pour profiter du spectacle…

(Papatounet et Mamantounette, à six heures, ils dorment encore !!!
 Ça me fait assez râler d’ailleurs, parce que je suis toujours obligée
d’attendre leur réveil pour ma ration de croquettes !
Mais bon… Ceci est une autre histoire ! )

Aussi, n’ont-ils pu voir de près que les plus gourmands des varans.

Trois d’entre eux qui ont élu domicile

sous le bungalow qui sert de cuisine au camp !








 Et un jeune varan, d’environ un mètre de long,


qui courait sous  l’écrasant soleil, à la recherche d’un peu d’ombre sous un arbre !








Et n’allez pas croire que la vie des petits varans de Komodo soit facile.

 Contrairement à ce qu’on pourrait penser en voyant les photos,

 et leur pose « relax » à l’ombre des bungalows !

Déjà avant la naissance, les œufs sont recherchés par les varans mâles,

 les serpents et les singes, en vue d’un bon repas.

                           La mère couve les œufs pendant 3 mois puis les cache 

dans un trou qu’elle creuse.

Les petits, une fois nés, sont parfois dévorés par leur mère…

Sur une trentaine d’œufs pondus par couvée, souvent

il n’y a qu’un seul œuf qui éclot…

Ensuite, pendant trois ans, le petit dragon va vivre en solitaire

en haut des arbres, pour éviter les prédateurs,

en se nourrissant d’insectes, de geckos…

(Tu vois Gégé, finalement tu es bien mieux sur notre bateau…)

Ensuite, s’il parvient à s’en sortir (il aura eu beaucoup de chance !),

 le petit varan deviendra carnivore à son tour !



Finalement, Gégé, toi et moi, on a bien fait de rester tranquillement à bord !

….« Gégé, Gégé, où te caches- tu ? »…












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