dimanche 16 août 2015

La Digue, mercredi 12 août





Après une nave matinale de 2 heures environ, vent assez fort, 
un près serré pas trop à mon goût, nous mouillons devant le petit port de la Digue, 
mouillage assez remuant : le bateau gîte au gré des vagues, 
Jany installe une 2ème ancre pour que Filopré soit un peu moins agité …

La population de La Digue compte environ 2500 habitants, et
ses installations portuaires sont encore modestes.
Les voiliers et catas peuvent y rentrer, en nombre restreint, il faut y jeter l’ancre, et s’amarrer « cocotier », en portant un ou deux bouts à terre.

Le port de La Digue

                                                                                


Avec le ballet des ferries transportant les touristes, 
les bateaux ravitaillant l’île, et les bateaux locaux,
cela fait beaucoup de monde !
Donc, dans ce petit port, le monde de la mer se retrouve côte à côte : 
pour ceux qui aiment prendre leur douche en plein air, ce n’est pas très intime … 
Nous restons donc à l’extérieur.



Nous débarquons dans l’après midi, pour un petit tour d horizon:
c’est là que nous nous rendons compte 
que nous sommes la semaine du 15 août, 
et qu’ici comme partout, c’est la semaine la plus chargée ! 
Nous n’avions pas eu ce ressenti jusqu’à présent, 
mais La Digue est une toute petite île, et de ce fait, 
le seul village La Passe, concentre la grande majorité des estivants, 
sans compter ceux qui sont ici pour la journée.

une maison ancienne a La Digue

Créole : A lire a haute voix ! 

Heureusement, c'est également une île où l’on ne se déplace quasiment … 
qu’à bicyclette, de ce fait, même avec beaucoup de monde, 
tout est décontracté, et le rythme de la vie s’en ressent.



Il nous faut nous lever de bonne heure, jeudi 13 août,
pour en louer deux, avant que les touristes n’aient débarqué,
et n’aient tout raflé !
Pour les loueurs de vélo, c’est la bonne période, assurément.

Il parait que le « char à bœufs » est aussi un moyen de transport usité,
mais jusqu’à présent, nous n avons vu que deux ou trois beaux attelages,




à se demander si cela ne commence pas à faire  partie du folklore,
un peu dépassé :
les touristes sont principalement attendus au port,
par des voiturettes électriques,
ou quelques camions « customisés »
avec banquettes ombragées le long du plateau arrière,
ou quelques taxis 4x4 rutilants.
Ceci dit, passé le village, on est super tranquilles en vélo !

Une première journée « sportive », où nous nous sommes rendus
sur la côte au vent, avec quelques montées et quelques descentes,
heureusement en majorité du temps, à l’ombre.
Ce qui m’a consolé, c’est que je n’étais pas la seule,
à mettre pied à terre pour monter les côtes …

L’Anse d’Argent, est un site grandiose, sauvage, 
entre ses amoncellements de rochers, et ses rouleaux furieux, 
qui se brisent avec fracas, sur la plage. 


Pas conseillé de se baigner, sur cette partie de côte, 
où les courants sont particulièrement violents ! 
C’est un site qui ne donne pas particulièrement 
envie de faire des galipettes dans les vagues !

















 Après une bonne heure passée là, suffisamment tôt, pour être tranquilles, 
nous enfourchons de nouveau nos vélos, pour découvrir d’autres facettes de La Digue.

Commencé à 9 heures, notre périple s’achèvera à 16h, 
après avoir sillonné l’île du sud au nord, et tout le long de la côte est,
jusqu’à la fin de la piste bétonnée.  

 Où que l’on pose les yeux, il est rare de ne pas voir 
de magnifiques paysages, 
avec à quelques milles, les autres îles : cette promenade a été un régal !
De plus, la majorité des touristes se contentent de rester non loin du village principal,
et ceux qui poussent plus loin, ne sont pas gênés par la foule ! 

Bien sûr, nous avons fait plusieurs haltes :

Anse Patates, où les jeunes attendent « la bonne vague » pour pouvoir surfer,
(clin d œil à Ghislaine, quelques photos en souvenir de son séjour ici),



Anse Gaulettes, (pour y faire une halte-hamac), Anse Grosse Roche, 



Anse Banane (pour nous restaurer) :

Il faut dire, qu’avoir vu le « sandwich » de chez Jules,
affiché à 175 roupies (environ 12,50€),
m’a un peu fait tiquer au début, mais bon…
Nous n avions pas emmené le pique-nique, et nous avions faim après tout ce sport!
Nous avons donc attendu le sandwich, d’abord surpris, 
qu’on nous apporte des couverts, pour le manger, et puis…
Quand « le sandwich » de Jules a été servi, nous n’avons plus rien dit, 
nous contentant de le déguster, et d’apprécier ! 


 Un délice, avec tous ces fruits locaux dans l’assiette, 
(papaye, mangue, carambole, fruit de la passion, banane …) 
On en a eu pour notre argent !

Après ce petit repas frugal,
Anse Fourmi, la fin de la piste, (pour nous y baigner, et faire une petite sieste,

Anse Fourmi


sur la plage à l’ombre des takamakas,
ces arbres qui bordent la majorité  des plages,
permettant que nous ne rôtissions pas au soleil,
et dont le bois sert a construire des bateaux).  









 

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