JEUDI 8 JANVIER :
Nous prenons quelques « jours » de vacances,
nous « montons » en voilier, vers le nord de Madagascar,
jusqu’à l’avant dernière baie avant le Cap d’Ambre…
nous « montons » en voilier, vers le nord de Madagascar,
jusqu’à l’avant dernière baie avant le Cap d’Ambre…
Départ de bonne heure de Nosy Komba, vers Nosy Faly petite île située
à environ 7 miles nautiques au NE de Nosy Komba, pas de vent :
nave d'environ 2 heures, au moteur.
Mouillage très protégé entre l'ile et la Grande Terre,
un village sur la plage de l’île,
du côté terre ferme, quelques bâtiments destinés à stocker
des marchandises…
Trafic ininterrompu, entre les 2 rives, livraisons côté île,
apparemment une seule barque à moteur a le monopole du transport,
m'apprend Jany, qui a déjà traîné ses tongs ici.
du côté terre ferme, quelques bâtiments destinés à stocker
des marchandises…
Trafic ininterrompu, entre les 2 rives, livraisons côté île,
apparemment une seule barque à moteur a le monopole du transport,
m'apprend Jany, qui a déjà traîné ses tongs ici.
village sur Nosy Faly |
Dans le sens ile-terre ferme, la barque fait le plein
de passagers,
accompagnés parfois de leurs vélos, et de leurs motos.
accompagnés parfois de leurs vélos, et de leurs motos.
Quelques pirogues de pêcheurs nonchalantes non loin du
voilier,
un temps assez lourd, à cette saison des pluies, on a souvent droit à un orage le soir,
amenant des grains avec lui.
un temps assez lourd, à cette saison des pluies, on a souvent droit à un orage le soir,
amenant des grains avec lui.
la Grande Terre depuis Nosy Faly |
VENDREDI 9 JANVIER :
Plutôt que de
partir dès aujourd’hui vers les Mitsio,
nous allons faire une balade dans l'ile,
il y a en principe une moto à louer, sauf que la dite moto … est en panne.
nous allons faire une balade dans l'ile,
il y a en principe une moto à louer, sauf que la dite moto … est en panne.
Pas de voiture
sur Nosy Faly : une seule piste
permet aux 3 tuk-tuk
de l'ile, aux quelques motos de particuliers, et surtout aux vélos
(mais ne pas se croire en Hollande, surtout !) de se déplacer, quand aux autres,
peut-être les plus nombreux, eh bien, ils marchent à pied….
de l'ile, aux quelques motos de particuliers, et surtout aux vélos
(mais ne pas se croire en Hollande, surtout !) de se déplacer, quand aux autres,
peut-être les plus nombreux, eh bien, ils marchent à pied….
la " piste " de Nosy Faly |
Nous louons donc les services d’un Tuk-tuk, pour la modique somme
de 15000 Ar, qui va nous balader jusqu’au nord de l’île
par cette unique piste d’argile rouge, bien tracée,
où se croisent ceux qui « montent »et ceux qui « descendent » :
notamment beaucoup d’écoliers, qui font plusieurs kilomètres à pied,
pour rejoindre leur école, ou collège. Toujours souriants, pour la plupart,
ils se font un plaisir de faire des signes, et dire bonjour de près ou de loin.
Nosy Faly est pratiquement plate, et la
piste est partiellement ombragée
en majorité par d’énormes manguiers,
et autre végétation luxuriante à cette période.
en majorité par d’énormes manguiers,
et autre végétation luxuriante à cette période.
Nosy Be vue depuis Nosy Faly |
De petits groupes de maisons locales sur
le bord de la piste ponctuent le parcours,
tout est dans l’ensemble assez net, et bien tenu.
tout est dans l’ensemble assez net, et bien tenu.
La promenade est très agréable, le
chauffeur selon les besoins des uns
ou des autres, s’arrête pour saluer, ou tailler une petite bavette,
nous avons droit à un autre passager,
(on pensait avoir « charterisé » le tuk-tuk, mais non…
Bon, normal, il n’y en a que 3, et ce n’est pas parce que les « vahasas » sont là,
que les locaux vont devoir marcher à pied !
ou des autres, s’arrête pour saluer, ou tailler une petite bavette,
nous avons droit à un autre passager,
(on pensait avoir « charterisé » le tuk-tuk, mais non…
Bon, normal, il n’y en a que 3, et ce n’est pas parce que les « vahasas » sont là,
que les locaux vont devoir marcher à pied !
Arrivés sur une des plages du nord, nous
demandons au tuk-tuk,
de nous rejoindre à l’autre bout, pour pouvoir nous dégourdir un peu les jambes.
de nous rejoindre à l’autre bout, pour pouvoir nous dégourdir un peu les jambes.
Bien sûr, là aussi, les enfants se
précipitent dès qu’ils nous voient marcher sur le sable !
Mais ils sont gentils, souriants, et curieux !
Mais ils sont gentils, souriants, et curieux !
La plage de sable est très longue, marée basse, quelques bateaux la quille
visible,
sont à moitié couchés sur le sable.
sont à moitié couchés sur le sable.
Nous savons qu’un éco-Lodge existe
quelque part, pas très loin,
on aurait peut-être pu y déjeuner, mais après renseignement
auprès de notre chauffeur,
on aurait peut-être pu y déjeuner, mais après renseignement
auprès de notre chauffeur,
il faut appeler pour réserver, ce qui se
comprend fort bien,
pas beaucoup de touristes en ce moment, saison creuse, et le resto doit surement
être obligé
de prévoir à l’avance les repas ;
pas beaucoup de touristes en ce moment, saison creuse, et le resto doit surement
être obligé
de prévoir à l’avance les repas ;
« Eco Lodge chez
Claudine » coté Ouest de Nosy Faly.
Les commentaires sur Internet sont
élogieux ; il faudra venir essayer !
Mais pour
aujourd’hui,
nous devrons nous contenter de la petite gargote locale,
nous devrons nous contenter de la petite gargote locale,
revenus au village.
Galettes de farine aux achards (délicieux) et riz avec
Galettes de farine aux achards (délicieux) et riz avec
son « bouillon » de poissons,
le tout pour 10000Ar
(pour deux, soit environ 2,50€ !)
(pour deux, soit environ 2,50€ !)
ce sera sûrement un peu plus cher CHEZ
CLAUDINE ?!
Nous reviendrons !
SAMEDI
10 JANVIER
Nous avons décidé de faire une petite
halte, à TSARA BANJINA,
petite île des Mitsio,
petite île des Mitsio,
en fin de matinée, non pas pour y déjeuner,
mais simplement
pour siroter
pour siroter
une petite bière ou autre boisson…
Ile de riches, avec sa plage de sable
blanc paradisiaque,
et son eau turquoise !
et son eau turquoise !
Ne possède qu’un hôtel et ses
dépendances,aucune autre habitation.
Les séjours ici sont « all
inclusive »
et les clients qui ont les moyens viennent
et les clients qui ont les moyens viennent
se « ressourcer » dans ce petit
coin de rêve !
L’île n’est pas grande,
L’île n’est pas grande,
mais possède cependant son héliport
(oui, je sais… Ce n’est plus dans l’air du temps ! ?)
(oui, je sais… Ce n’est plus dans l’air du temps ! ?)
et un service de bateaux rapides,
jusqu’au port de Hellville,
pour les moins pressés !
pour les moins pressés !
J’ajoute, qu’en 2016, Sa Majesté MOHAMMED
VI y a fait un petit séjour
après sa semaine surbookée lors de la «Semaine de la Francophonie »
à Antananarive,
après sa semaine surbookée lors de la «Semaine de la Francophonie »
à Antananarive,
(Il paraîtrait qu’il avait amené son
propre mobilier sur cette île,
pour ces quelques jours …
pour ces quelques jours …
Un ange passe … Les ailes polluées par
l’empreinte carbone !!! )
Aujourd’hui … On ne sait pas…
Peut-être qu’il n’y a « que » Georges Clooney,
ou Leonardo ? On va bien voir !
Nous avons de la chance, il n’y a pas de
vent, donc facile
de mouiller devant la plage :
de mouiller devant la plage :
nous y sommes passés devant à plusieurs
reprises en allant aux Mitsio,
mais jamais arrêtés ;
mais jamais arrêtés ;
selon la saison, ce n’est pas toujours
calme pour y mouiller ;
mais aujourd’hui … Idyllique !
mais aujourd’hui … Idyllique !
Nous débarquons sur la plage dorée, au
sable hyper fin,
qui ne brûle même pas les pieds ? (Mais comment font-ils ?) …
Là, un employé s’avance à qui nous demandons
qui ne brûle même pas les pieds ? (Mais comment font-ils ?) …
Là, un employé s’avance à qui nous demandons
s’il est possible de prendre un pot au
bar,
(il nous tend déjà les bras, le bar, il
domine la plage,
c’est superbe, mais pas ostentatoire!)
c’est superbe, mais pas ostentatoire!)
L’employé
nous fait savoir qu’il va voir avec le chef,
puis se retourne et nous demande :
puis se retourne et nous demande :
« -Quel est votre
effectif ? »
Euh … Avec Jany nous échangeons un
regard ?
À moins qu’il y en 12 de plus, cachés sur le voilier ???
Eh bien, notre « effectif » est de 2, lui répondons-nous !
Bon très bien, il nous fait signe de nous diriger vers le bar à un étage
tout ouvert sur la mer, terrasse et sol tout en sable fin, des canapés
rotin qui tendent leurs bras, et des petites tables basses,
entourées de fauteuils confortables, tandis que le resto est au 1er étage. …
À moins qu’il y en 12 de plus, cachés sur le voilier ???
Eh bien, notre « effectif » est de 2, lui répondons-nous !
Bon très bien, il nous fait signe de nous diriger vers le bar à un étage
tout ouvert sur la mer, terrasse et sol tout en sable fin, des canapés
rotin qui tendent leurs bras, et des petites tables basses,
entourées de fauteuils confortables, tandis que le resto est au 1er étage. …
Finalement, le gérant Loïc, vient nous
saluer, se présenter,
et entame avec nous une discussion sans chichi,
nous passons un très bon moment ;
A cette saison l hôtel ne semble pas surchargé de clients,
c’est très agréable, … Mais nous ne sommes pas arrivés au bout de notre nave,
et déjà nous devons relever l’ancre ! Au revoir belle plage dorée !
et entame avec nous une discussion sans chichi,
nous passons un très bon moment ;
A cette saison l hôtel ne semble pas surchargé de clients,
c’est très agréable, … Mais nous ne sommes pas arrivés au bout de notre nave,
et déjà nous devons relever l’ancre ! Au revoir belle plage dorée !
PS : finalement, ni George, ni Leo
sur la plage ?
Etaient ils en train de siroter un « Nespresso » dans leur bungalow,
ou partis à la pêche au gros ? On ne le saura jamais !
Etaient ils en train de siroter un « Nespresso » dans leur bungalow,
ou partis à la pêche au gros ? On ne le saura jamais !
Nous avons continué notre chemin, par
temps très lourd,
très orageux, voyant les nuages s’accumuler de plus en plus gros,
nous nous doutions bien
très orageux, voyant les nuages s’accumuler de plus en plus gros,
nous nous doutions bien
que nous n’arriverions pas secs
au mouillage de la Grande Mitsio ! Pas raté !
au mouillage de la Grande Mitsio ! Pas raté !
Juste à l’entrée de la baie, le vent
avant le grain s’est mis
à souffler très rapidement,
à souffler très rapidement,
monté jusqu’à 25 nœuds, suivi du grain,
une pluie tropicale avec des gouttes grosses
une pluie tropicale avec des gouttes grosses
comme le poing !
Vite, vite, essayer de voir où se diriger,
car la pluie masquait tout le paysage.
Vite, vite, essayer de voir où se diriger,
car la pluie masquait tout le paysage.
Sous des trombes d’eau nous avons entrevu
un bateau à moteur à fond,
rentrant dans la baie, essayant de passer entre les gouttes ! Raté !
rentrant dans la baie, essayant de passer entre les gouttes ! Raté !
Heureusement, nous étions le seul
voilier,
pas besoin de se préoccuper d’autres bateaux au mouillage,
mais c’est trempé jusqu’au slip que Jany a descendu l’ancre,
pas besoin de se préoccuper d’autres bateaux au mouillage,
mais c’est trempé jusqu’au slip que Jany a descendu l’ancre,
avant une bière bien méritée !
DIMANCHE
11 JANVIER
Nave grande Mitsio à la côte de la Grande
Terre, baie Ampamonto :
Juste avant notre départ, une pirogue s’approche et
le pêcheur
nous demande si nous voulons du poisson ? 4 belles carangues
passent aussitôt de sa pirogue sur Filopré, deux repas d’assurés !
nous demande si nous voulons du poisson ? 4 belles carangues
passent aussitôt de sa pirogue sur Filopré, deux repas d’assurés !
Partis de Mitsio de très bonne heure, nave
sans problème,
en passant devant l’île de Nosy Lava,
en passant devant l’île de Nosy Lava,
nous arrivons juste au moment du grain
(!) à la baie Ampamonto
vers 13h30.
Filets de carangues, et purée maison au menu, sieste, baie déserte,
un peu tristounette !
vers 13h30.
Filets de carangues, et purée maison au menu, sieste, baie déserte,
un peu tristounette !
Nous y passons la nuit de dimanche à lundi.
LUNDI
12
La nave du jour va être un peu plus
longue ;
nous devons contourner le Cap San SEBASTIEN,
nous devons contourner le Cap San SEBASTIEN,
puis nous allons nous retrouver dans une
zone pas forcément
très agréable à naviguer :
très agréable à naviguer :
très forts courants, et pas toujours dans
le sens qui nous arrange,
zones de hauts fonds, il faut être en
surveillance accrue, à noter avec ça,
que le pilote automatique fait toujours
la gueule,
d’où l’obligation de barrer sans cesse.
d’où l’obligation de barrer sans cesse.
(Malgré diverses réparations et matériel
neuf, il ne veut toujours rien savoir).
Si l’on ajoute le vent en face, ça n’a
pas été la journée la plus cool …
Nous avons mouillé à midi dans une baie
pour déjeuner,
mais n’y sommes pas restés,
mais n’y sommes pas restés,
préférant la baie d’Ambararata quelques miles plus au nord, plus sécure,
MARDI
13
Tant qu’à n’être pas si loin que ça de
Diego Suarez, une trentaine de kilomètres,
autant en profiter pour y faire un
« saut » terrestre…
Quelques courses alimentaires s’imposent,
et nous serons contents
de pouvoir faire
de pouvoir faire
un petit coucou à Juliana qui y a posé
ses valises depuis plus d’un an.
Mais quand on est à Mada, une trentaine
de kilomètres,
ca se compte en heures !
ca se compte en heures !
Déjà, il faut s’organiser : savoir
si un taxi-brousse
dessert le village en bord de la baie ???
dessert le village en bord de la baie ???
Juliana contactée la veille, pense qu’il
nous faudra
bien faire 5 kilomètres à pied,
bien faire 5 kilomètres à pied,
avant de pouvoir en trouver un, au
village un peu plus important.
C’est ce que nous confirme un malgache du
petit village sur la plage
réduisant à 2 kilomètres la distance à
parcourir à pied.
C’est meilleur pour le moral ;
il nous propose de s’occuper de l’annexe,
il nous propose de s’occuper de l’annexe,
et également de nous accompagner pour repérer
le chemin jusqu’à Mangoaka
le chemin jusqu’à Mangoaka
le village où passe le taxi brousse.
On commence à monter la colline…
On commence à monter la colline…
Heureusement pas trop longtemps, ensuite
le chemin est plat,
passant en haut du plateau qui domine la
baie…
Notre guide insiste pour nous accompagner
plus loin :
plusieurs pistes s’entrecroisent,
et sans lui, nous n’aurions pas forcement pris la bonne,
et sans lui, nous n’aurions pas forcement pris la bonne,
nous lui devons un grand merci !
Mais quant aux 2 kilomètres, c’est Juliana
Mais quant aux 2 kilomètres, c’est Juliana
qui avait raison, plus près de 4
kilomètres que de 2 en réalité !
Notre guide nous précise que le taxi au
retour nous déposera
pas loin du village de la plage,
pas loin du village de la plage,
en effet, des empreintes de pneus longent
la piste
qui est suffisamment large pour une
voiture !
Soulagés de savoir qu’on ne
sera pas obligés de trimballer
les courses, à pied, sur 4
kilomètres !
Arrivés à Mangoaka, reste à savoir à
quelle heure
passe le prochain taxi brousse !
passe le prochain taxi brousse !
Il est 9H40, Nous apprenons qu’il est
annoncé pour 11 heures.
Mais à Mada ? Rien de moins
sûr !
Nous prenons place sous un abri de fortune,
Nous prenons place sous un abri de fortune,
à l’ombre, tandis qu’un 4x4 «US » garé tout près
déverse des flots de musique locale,
déverse des flots de musique locale,
apparemment il s’agit d un véhicule médical,
sponsorisé par ‘’ USAid »,
sponsorisé par ‘’ USAid »,
la musique étant destinée à attirer les
clients qui doivent se faire soigner ???
Je ne sais pas si le but est atteint,
mais pour le bruit, oui …
Arrivée du taxi-brousse vers 11H15, qui
nous annonce qu’il doit aller
jusqu’au bout de la piste (4 kms
donc !)
déposer les derniers passagers,
déposer les derniers passagers,
et qu’il revient dans 20 mn
environ !
On n’est pas encore arrivés à Diego !
On n’est pas encore arrivés à Diego !
Finalement le taxi partira vers midi,
nous avons les 2 places à côté du chauffeur très francophone,
nous avons les 2 places à côté du chauffeur très francophone,
Il a passé 4 ans en France entre l’armée et l’AFPA
à Mulhouse et Colmar (on sait tout) ;
à Mulhouse et Colmar (on sait tout) ;
Je suis assise au milieu, sur un siège
qui a connu des jours meilleurs,
et sous mes jambes,
et sous mes jambes,
la chaleur du moteur est insupportable;
je ne sais pas si c’est pour cette raison
je ne sais pas si c’est pour cette raison
qu’ il y a 2 bouteilles d eau congelée
sur le plancher (?)
mais l’une d entre elle
mais l’une d entre elle
servira
de support à mes pieds (nus), avec bonheur pendant tout le trajet !
Le taxi qui lui aussi a connu des jours
meilleurs,
est archi plein de passagers,
est archi plein de passagers,
et de bagages divers, jusque sur le toit…
On s’arrête tous les 200 mètres pour en
ajouter encore.
Le dernier arrêt pour charger 40 litres
de lait de chèvre, dont le chauffeur
nous apprend qu’il est très bon en
sortant d’ici,
mais que dès qu’il arrive à Diego, il est
coupé avec de l’eau !!!
Eh oui, PAS DE PETIT PROFIT !
La saison des pluies battant son plein,
la piste par endroit n’est qu’une
grande mare d’eau boueuse, plus ou moins
aisée à passer
à cause de toute la circulation,
à cause de toute la circulation,
qui finit par en faire une gadoue infâme.
Certains « gués » ont été
aménagés avec des pavés, (lors de la colonisation),
et continuent
et continuent
à remplir fidèlement leur office.
A un autre endroit, un pont sur lequel
sont posés des madriers,
d’après le chauffeur ils ont été remis il
y a juste quelques jours…
Sinon il fallait rouler sur la
structure !
La piste longe ensuite « la Baie du
Cul de Sac Gallois »
et les salines de la
et les salines de la
Compagnie Salinière de Madagascar ;
cette société est la plus grosse exploitation de l’île,
cette société est la plus grosse exploitation de l’île,
produisant dans les 80000 tonnes
annuellement.
Des camions font des allées et venues
incessantes entre les salines et Diego,
ce qui, à cette saison n’arrange pas du
tout la piste.
Reste environ 11 kilomètres jusqu’à
destination,
les paysages sont très agréables, très
verts, succession de collines boisées,
de grands manguiers, jusqu’à arriver…
dans la zone qui sert de décharge aux ordures de Diego…
dans la zone qui sert de décharge aux ordures de Diego…
Et ceci sur plusieurs kilomètres, à ciel ouvert.
Des camions déchargent, bien sûr, les
gens fouillent
pour essayer de récupérer.. . Ce qu’ils
peuvent !
Ceci nous amène à Diego à 14 heures !
Sachant que le taxi brousse retour est à
16 heures (malgaches…)
Nous lui indiquons que nous serons 2 au
retour,
il nous reste juste deux heures,
il nous reste juste deux heures,
pour voir Juliana et faire nos courses…
La journée à Diego sera de très courte durée !
La journée à Diego sera de très courte durée !
Un déjeuner vite fait chez Juliana,
contente de nous revoir,
de nous présenter son ami suisse Mario, de nous montrer
leur maison, jardin, piscine,
de nous présenter son ami suisse Mario, de nous montrer
leur maison, jardin, piscine,
Et nous voila déjà en train repartir
faire nos courses, au pas de charge !
dans le jardin de Juliana ... |
Nous avons 10 minutes de retard à
l’arrivée au parking des taxis,
et …L’exception confirmant la règle,
LE TAXI-BROUSSE est parti depuis quelques minutes !
et …L’exception confirmant la règle,
LE TAXI-BROUSSE est parti depuis quelques minutes !
Sans nous attendre !
Mario au volant de son 4x4, essaie de le
rattraper …
Mais quand nous parvenons à sa hauteur,
Mais quand nous parvenons à sa hauteur,
nous comprenons pourquoi il ne nous a pas
attendus !
Il est archi-complet,
Il est archi-complet,
de toute façon, on ne pouvait pas mettre un passager de
plus !
Bon …
Bon …
RETOUR à Diego, il faut trouver une
alternative,
Jany ne voulant pas laisser Filopré
Jany ne voulant pas laisser Filopré
seul la nuit, dans la baie, au-cas-où, nous
devons rentrer absolument !
Heureusement, nous avons
« l’habitude » de « charteriser »
les Taxis 4L de DIEGO !
les Taxis 4L de DIEGO !
Il y a 2 ans, lors de notre précédent
séjour ici,
nous en avions « chartérisé »
nous en avions « chartérisé »
un, très sympa d’ailleurs, pour nous
ramener à Ankify
(240 kilomètres)
(240 kilomètres)
en faisant une étape au Parc de
L’ANKARANA,
et cela ne nous avait pas coûté une
fortune !
Nous en trouvons donc un ce soir, prêt à
nous ramener à la baie d’Ambararata,
marchandage à 150000Ar (environ 35€) ce
qui n’est pas très cher,
vu la distance et l’état de la route :
4L en très bon état ( oui, oui !)
4L en très bon état ( oui, oui !)
arrivant de … Marseille,
où habite la sœur du dit-chauffeur de
taxi ! Allez !
C’est parti pour 1 heure et demie de route, plus rapide
que le taxi-brousse !
A l’arrivée à Mangoaka, nous prenons
« un guide local »
en tant que co-pilote,
en tant que co-pilote,
car pour
les 4 kilomètres restant nous ne
sommes pas tout à fait sûrs
de la route exacte,
nous l’avons parcouru le matin sous le soleil, là,
nous l’avons parcouru le matin sous le soleil, là,
la nuit tombante transforme un peu le
paysage et nous ne voudrions
pas nous égarer avec nos paquets !
Mais tout est bien qui finit bien, nous
arrivons au petit village
la
nuit quand même tombée,
notre gardien est à côté de notre annexe,
notre gardien est à côté de notre annexe,
vraiment très sympathique, le plus
compliqué sera de retrouver
Filopré dans la baie,
Filopré dans la baie,
car la lune n’est pas de sortie,
ou ce sont les nuages qui l’empêchent de remplir son office !
ou ce sont les nuages qui l’empêchent de remplir son office !
Mercredi
14 janvier
Nous filons quelques miles nautiques pour
nous ancrer à la Baie du Courrier,
située un peu plus nord, mais
aujourd’hui, pas beau temps !
La baie porte ce nom, car au temps béni
des colonies (comme dirait Michel Sardou ?),
le courrier arrivait par bateau ;
les plis « urgents » étaient débarqués
dans cette baie (d’où son nom) et
était acheminés
par voie terrestre jusqu’à Diego.
Le navire, lui, contournait le Cap
d’AMBRE et arrivait plus tard à Diego.
Aujourd’hui, la poste à Mada est dans un
tel état que …
On ne sait pas du courrier ou du navire
lequel des deux arriverait le plus vite à Diego !
Toujours dans cette baie, il nous a été
donné de voir avec étonnement pour
la première fois à MADA, une
« tour de garde » en haut de son piton rocheux ;
verrue totale sur ce piton magnifique,
elle aurait également été érigée
par nos compatriotes … Mais bon, les
« Bâtiments de France »
ne furent sûrement pas consultés avant la
construction !
le petit truc carré... En haut de la montagne ! quelle verrue ! |
Aujourd’hui, c’est journée lecture, vu le
temps !
PS : photos prises avec le portable pour la plupart !
Pas de soleil, la qualité n'est pas au rendez-vous ! on s'en excuse !
la suite à demain ....
PS : photos prises avec le portable pour la plupart !
Pas de soleil, la qualité n'est pas au rendez-vous ! on s'en excuse !
la suite à demain ....
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