La nuit du départ de Christinette a été très agitée au mouillage de Stonetown.
J’ai rempli les tanks et même les bidons, mais pour le sommeil, pas terrible.
Je suis parti en début d'après-midi le lendemain, cool, et la danse a commencé.
J’ai fini au moteur avec 30 nœuds dans le nez
et je suis arrivé bien à la nuit
à Mbudy island.
Quelques réparations ce matin devant cette île superbe occupant
une vingtaine de
personnes chargées de nettoyer le plastique et tout ce qui
arrive sur la plage.
Ils ont décidé de faire brûler le plastique entre
midi et deux pendant mon repas!
Je me
tire une bourre avec un dhow, au près serré et soudain,
je le vois
pratiquement arrêté.
Nous avions 20 nœuds et d'un seul coup, plus de 30. Sans prévenir!
Je réduis la grande puis le génois au winch, parce que ça tire dur...
mais pas
de soucis, ça le fait.
Je repère une petite île pas loin pour m’abriter, et je
mets le cap dessus.
Je range le génois avant d'affaler la grande, et là, quand
il a fini de s'enrouler,
le bout me reste dans la main... Je file à l'avant pour
faire 3 tours de sécurité
à l'enrouleur et je me dis que je viens d’économiser
du fric, car si le bout lâche avant,
c'est la cata! Un génois en lambeaux...
J'en passe et des meilleures, mais il m'a fallu quitter
l'abri de ma petite île
car les jours à venir s'annoncent pas terribles
et il
vaut mieux être sûr du coup.
Je suis donc a côté d'un des Yacht-Club de Dar el
Salam.
Alors que je venais de manger, par nuit noire, je vois un bateau local
se diriger vers moi...
Ce n’est pas la douane à cette heure-ci?
La voix et
l'accent très particulier de Jim* me rassurent, il est revenu ici
alors que je
le pensais presque à Madagascar !
Mais demain, j'en saurai plus, et j'aurai une
bouée, etc... etc...
Pour me permettre d'attendre le beau temps en sécurité... En
principe...
En tout cas, resto obligatoire...
Voilà pour les nouvelles. Le temps n'est vraiment pas de la
partie
et il reste à espérer
que les grains et autres orages vont se calmer un
peu.
*Jim : possède également un voilier, j'ai fait sa connaissance
quand j'étais au Yacht-Club de Kilifi au Kenya
Dar es Salaam 16 avril 16
Bonsoir du DYC où je retrouve le goût du whisky avec Jim
célibataire
lui aussi depuis ce matin.
Repas probablement indien à suivre. ..
La journée a été morose et pluvieuse et je pense qu'il ne
fait pas très bon
en dehors de la baie.
Je vais donc attendre des jours meilleurs pour partir.
Ras Dege 19 avr. 16
Je suis parti à 5 heures ce matin de Dar es Salaam, avec un petit vent d'ouest
Des petits airs de Singapour au lever du soleil, mais il reste du chemin à faire!
et j'ai fait une vingtaine de milles
pour me retrouver à 10 heures au cap Ras
Dege,
en face d'un resort, où je me suis tanké jusqu’à demain matin,
le vent
étant passé de 10 nœuds à 25 et de ouest à sud.
Demain, opération similaire.
J'ai donc passé la zone de plus grosse circulation de Dar el Salam.
Pour mon annexe, gros bordel :
J'ai fourni la colle, mais
elle était complètement vieille et pour trouver ça ici, bonjour.
Un soi-disant
spécialiste a fait le collage hier soir, mais il s'est mis à tomber des barres
pendant le collage...
résultat, c'est à refaire complètement et je n'ai ni
colle ni hypalon.
Il va probablement falloir attendre Mayotte…
Bon, il me faut faire la chose du jour:
démonter et nettoyer un ou deux winchs, donc au turbin !
démonter et nettoyer un ou deux winchs, donc au turbin !
20 avr. 16
Nave Cap « Ras Dege » à Koma island 30 miles.
Moi qui pensais que t'allais prendre le cap 120 (à peu près) pour à peine 700 nautiques! En fait tu fais du cabotage (ou du cheminement, mais ça manque de repères non?), dégonflé! Je te bise ma caille.
RépondreSupprimer119.7 exactement par contre 583 nautiques seulement mais compte tenu du vent et des courants, probablement plus du double. Et ne soit pas pressé : laisse passer les cyclones. ..
Supprimer119.7 exactement par contre 583 nautiques seulement mais compte tenu du vent et des courants, probablement plus du double. Et ne soit pas pressé : laisse passer les cyclones. ..
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