21 avr.16 : Koma Island
Ce matin je décolle de bonne heure et, les cartes étant
fausses
la plupart du temps je prends des libertés avec elles.
Mais pas
réveillé le mec…
L’eau est marron, et je coupe à travers le récif
sous pilote car je suis en train de connecter
mon téléphone
pour voir ou je suis, mais à 8 mètres de profondeur, je suis
cool...
Je vois le profondimètre qui remonte :
Lâcher le téléphone !
Passer en manuel !
Couper le moteur et marche arrière toute !
Bang, récif ! J’essaie la marche arrière,
je plonge
pour voir si je peux sortir, la marée descend,
Je hisse la voile pour faire gîter,
mais rien n’y fait :
Je suis coincé.
Mettre le dinghy à l’eau, le gonfler.
Vite, mettre une ancre à l’avant et une autre à l’arrière...,
et puis attendre que ça descende, et attendre que ça remonte….
Pendant ce temps-là, les habitants de l’ile vont à la pêche
à pied dans le récif,
et bientôt, ils ne sont pas loin du bateau, ce qui me
fait penser
que ce sont encore de grosses marées.
Je suis chanceux, car il n’y a pas de grosses vagues
qui
auraient pu faire taper le bateau.
Le bateau se redresse.
Le courant s’inverse et les ancres ne
servent plus à rien.
Je donne du mou à
celle de l’avant, le bout plombé qui ne va rien
trouver de mieux, dès que je ne
l’ai plus à l’œil,
que de se foutre dans l’hélice…!
Plonger. Replonger... Re-re-plonger…
Rien à faire pour
décoincer ce P.. de bout.
Bouteilles et plonger encore, tout couper et enlever
ce qui est bloqué…
Opération réussie.
Reculer doucement, attendre, reculer
doucement,
plonger, et enfin, la libération !
La morale : à deux, c’est mieux !
Hé oui, quand le capitaine est parti, ça va moins bien!!!
RépondreSupprimerChristian
surtout ça laisse l'équipier sans café pour se réveiller!
SupprimerAu moins l'avion c'est mieux, parce que si on se tape un récif on a plus à s'emmerder avec un bout de bout coincé dans l'hélice. D'ailleurs on a plus à s'emmerder avec rien, le très hypothétique st pedro s'occupe de tout!
RépondreSupprimerAllez ma poule, je compatis quand même à tes (més)aventures! Bise.
cette photo de filopré me rappelle les parisiens qui s'echouent à l'ile aux oiseaux parce qu'ils ne savent pas qu'il y a des marées dans le bassin .Bises
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