TANGA BAY
Arrivée en début d’après midi par vent de 20 nœuds environ,
baie agitée par les vagues
venant du nord est, une petite pointe protège tout juste les voiliers et autres bateaux
devant le yacht-club de Tanga,
c’est un peu folklo pour aller faire les papiers d’entrée au port de commerce,
l’annexe danse sur les vagues,
il faut escalader plusieurs bateaux pour pouvoir mettre le pied à terre…
venant du nord est, une petite pointe protège tout juste les voiliers et autres bateaux
devant le yacht-club de Tanga,
c’est un peu folklo pour aller faire les papiers d’entrée au port de commerce,
l’annexe danse sur les vagues,
il faut escalader plusieurs bateaux pour pouvoir mettre le pied à terre…
Les autorités sont cools, le jeune officier de l’immigration
a même appris le français
à l’Alliance Française, et profite de notre passage pour pratiquer avec plaisir notre langue,
et nous bien contents d’avoir la tâche facilitée…
à l’Alliance Française, et profite de notre passage pour pratiquer avec plaisir notre langue,
et nous bien contents d’avoir la tâche facilitée…
Les papiers sont assez vite expédiés. Pas de problème !
Nous ancrons ensuite Filopré devant le yacht-club.
A côté de nous un petit voilier à la peinture rouge délavé,
c’est curieux, il s’appelle « Taïtoon » je suis presque sûre de l’avoir déjà vu, mais où ?
A force d'en voir, on finit par ne plus se rappeler ...
A côté de nous un petit voilier à la peinture rouge délavé,
c’est curieux, il s’appelle « Taïtoon » je suis presque sûre de l’avoir déjà vu, mais où ?
A force d'en voir, on finit par ne plus se rappeler ...
Vue depuis la terrasse du Yacht Club
Nous allons passer 2 jours à Tanga, le temps de faire le tour de la ville
provinciale, tranquille,
mais où se tient un excellent marché, et en face, un supermarché , tenu par une famille indienne,
nous y avons trouvé pas mal de choses,
du poulet, des œufs, des alcools ,
bières, confitures, fromages, etc,
enfin de
quoi refaire tout un avitaillement, si nécessaire .
Il nous reste environ l’équivalent de 300€ en shillings kenyans,
nous allons à la banque,
pour les changer en shillings tanzaniens.
Mais les banques ne s’occupent pas de ça !
Un local, instituteur retraité
client de la banque, se présente à nous, et s'offre à nous aider, échange quelques mots avec la
banquière, en langue swahili, et tient à nous accompagner à
l’ « endroit » où se pratique ce genre d’opération .
Nous
prenons un « dala-dala » minibus local, passons devant un grand
marché de tissus, matériel plastic en tout genre, etc …
Quelques instants plus
tard, nous entrons dans un bar, c’est l ’"endroit" où se passe
ce genre d’opération : notre mentor discute avec un indien de grande
taille, après que nous nous soyons assis autour d’une table, ce dernier sort de
ses poches des liasses de billets, et la transaction se passe en toute
simplicité, au calme, et dans des conditions de change, pour nous
idéales !
C’est alors que débarquent des passagers de plusieurs bus,
venant des 4 coins du pays, et que l’opération recommence multipliée par 10 ou
20, avec un nombre d’agents de change, multiplié lui aussi … Des billets
partout ! Heureusement que nous sommes arrivés juste avant la cohue !
L’instituteur vit dans le quartier, connu de tous, qui le
saluent, il possède maintenant une petite affaire. il tient à nous faire
visiter l’église anglicane, où il va chaque dimanche. Parle un peu politique du pays avec Jany. Puis
il tient à nous accompagner au marché que nous avions vu en passant .
Très
sympa, et très intéressant de tomber sur de telles personnes,
qui prennent un peu de leur temps, totalement désintéressées, pour simplement rendre service,
tout en sympathisant avec l’étranger … C’était une belle rencontre !
qui prennent un peu de leur temps, totalement désintéressées, pour simplement rendre service,
tout en sympathisant avec l’étranger … C’était une belle rencontre !
Jeudi après midi, le vent se déchaîne, et deux voiliers sans personne à bord, attachés
à des corps mort, rompent leurs amarres, s' approchant dangereusement des autres;
il faudra l'intervention rapide de Jany
et plusieurs autres voileux, pour que tout se remette en ordre !
Jeudi soir,après un dîner au Yacht Club, avec quelques marins,
(dont justement le propriétaire de Taitoon, Stéphane,
un allemand, qui nous apprend qu’il était aux Marquises,
(dont justement le propriétaire de Taitoon, Stéphane,
un allemand, qui nous apprend qu’il était aux Marquises,
en même temps que nous, au moment du
festival : c’est donc bien son voilier,
dont je me
souvenais !)
Pirogue à voile au coucher du soleil
nous larguons les amarres vers 22 heures, en vue de
rejoindre
l’île de Pemba, environ 30 milles à l’est de Tanga.
l’île de Pemba, environ 30 milles à l’est de Tanga.
Nuit très calme,
pas un seul bateau de près ou de loin dans la nuit.
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