Nous entrons dans le « lagon » de PEMBA, aux
alentours de 6 heures 30 le lendemain matin.
Un peu au loin, un voilier, au
mouillage, qui nous apercevant, se détournera
de quelques milles, pour venir
nous saluer ,geste sympathique, avant de mettre cap au sud !
C'est un équipage de jeunes Néo-Zélandais,
voilier sous spi rouge .
(Ça faisait bien longtemps, qu’on n’avait pas vu un spi déployé dans ces contrées…)
Le spi de Filopré lui est brûlé par le soleil, la
dernière fois que Jany a voulu le lancer,
il s’est déchiré au fur et à mesure !
A peine l’ancre mouillée, des pêcheurs locaux, viennent nous
proposer du poisson,
et une sorte de cigale de mer …
Qui nous régalera le soir
même, tandis que les poissons, seront au menu du lendemain !
Pour
l’équivalent de 4€ nous obtenons 5 petits poissons, et 4 « cigales »…
Qui dit mieux ?
Après ça, dodo jusqu’à 12h30 … La nuit a été fatigante,
surtout pour le capitaine.
Journée cool à l’ancre, quelques réparations mais point
trop !
Des méduses tout autour, flottant entre deux eaux, nous empêchent
de nous baigner. Dommage !
Nous contemplons les pirogues au coucher du soleil, et leurs patchworks de voiles !
MISALI ISLAND
Le lendemain, après quelques milles parcourus prudemment,
car les cartes nautiques
sont totalement décalées, nous mouillons à Misali
Island,
petite île renommée pour ses fonds superbes.
Au mouillage à Misali
A marée basse, bien que cette île soit « zone
protégée », des pêcheurs à pied,
et à bord de leur pirogue en bois massif,
ramassent sur le récif à marée basse,
des crustacés, ou coquillages…
La Tanzanie
à ce sujet, n’est pas un modèle d’écologie :
il arrive que la pêche se
pratique encore à l’explosif, détruisant et la faune, et la flore…
Nous nous contentons, d’une promenade sur la vaste plage
sablonneuse,
Nous croisons quelques
touristes, amenés ici par une agence locale pour passer la journée.
Au
mouillage, un cata-charter dont les occupants sont en train de plonger,
un peu
plus loin.
Aux alentours de CHAKE-CHAKE :
Un dhow majestueux , voile gonflée , au fond, Chake-Chake .
Nous quittons Misali et nous dirigeons après déjeuner, vers
un mouillage plus protégé
pour le soir et la nuit ; nous sommes non loin
de Chake-Chake,
la « capitale » administrative de Pemba.
Nous débarquons sur une belle plage, où des barques locales
sont à l’ancre,
et là, nous ne tardons pas à être littéralement entourés d’une
quinzaine
de garçons du village, pour lesquels nous nous sommes l’attraction du
moment !
De plus, nous étions partis pour nous baigner, sur cette plage,
croyant être tranquilles, et mon arrivée en maillot, et tee-sheart,
provoque
une curiosité moqueuse,
vraisemblablement, nous sommes tombés dans un endroit,
que les touristes ne fréquentent pas !
J’enfile rapidement un paréo, sur mon maillot, mais le mal est
fait !
(Pemba est musulmane à fond, et toutes les
femmes rencontrées sont au minimum
robes jusqu’aux pieds, et tchador,
au maxi, bien sûr, la burqa …
Peut-être pas la majorité, mais un grand
nombre !
Alors une femme, les cuisses nues …)
Ils ne nous quittent pas d’une semelle, et je
ne me sens pas à l’aise…
C’est la première fois, au cours de nos années de
voyage, que je ressens
un malaise aussi profond.
Mais c’est ma faute, j’aurais
dû envisager cette éventualité,
avant de partir en maillot.
Nous rentrons au bateau, et cherchons un mouillage encore
plus calme,
car ici le vent s’est levé, et la mer aussi.
MKOANI
Toujours côte ouest de Pemba, nous y arrivons vers midi, le dimanche de Pâques :
c’est le petit port d’embarquement à destination de Zanzibar.
Ici une
vie très active, dûe entre autre, aux allers et venues des ferries.
Pratiquement un par jour : transport de passagers, de
marchandises, de matériel....Etc...
Mkoani : vue depuis le quai d'embarquement
Lundi, nous laissons Filopré sur un corps mort, toujours à Mkoani,
car nous voulons visiter
l’intérieur de Pemba.
Cette journée nous laisse un peu sur notre
faim : il n’est pas très facile
de se déplacer, sauf en « dala-dala »,
ces petits bus collectifs,
arrangés à la sauce africaine, 12 places environ,
dans lesquels tu montes
au minimum, à 20 …
Inutile de dire, que pour apprécier
le paysage, ce n’est pas l’idéal !
Le premier que nous empruntons, laisse écouler au bout d’une
vingtaine de kilomètres
un liquide sur la chaussée …
Tout le monde descend, il faut changer de
bus,
heureusement un passager du bus chartérise une voiture,
et nous propose de
nous emmener…
Tout le monde descend !
A Chake-Chake, nous tentons en vain de trouver un
pavillon tanzanien,
pour ne pas réitérer la même histoire, qu’au Kenya.
La
ville n’offrant pas d’intérêt particulier,
nous continuons notre périple vers le
nord de l’île.
Là, le chauffeur roule comme un barge, et perd en cours de
route,
le bagage d’un passager, attaché sur le toit …
Il lui faudra plus
d’un kilomètre pour accepter de mauvaise grâce
de faire demi-tour,
les
passagers l’invectivant, de tous les noms d’oiseaux( ?)…
Sur le chemin du retour, je me retrouve avec un petit
africain sur les genoux,
car il n’y a plus assez de place pour les
enfants !
Lui, est très gêné de se retrouver là ! …
Pas l'ombre d'un sourire !
Finalement, il s’est décontracté , et même endormi !
Pas de possibilité de location de moto, ou voiture, l’île
n’est pas structurée
pour le tourisme. De plus, elle a été longtemps interdite aux touristes (?!)
Nous n' avons pas vraiment découvert l'île, avec ce moyen de transport .
A part que Pemba regorge de bananiers, de papayers, de
manguiers,
d’arbres à pain, quelques rizières également, et de la canne à sucre ;
nous avons cherché en vain les girofliers( !),
car nous avions
lu que Pemba produisait plus de 90 % de la récolte
des deux îles ( Zanzibar- Pemba ).
Mais comme vraisemblablement, ce
n’est pas la saison de
la récolte, nous n’avons pas su les reconnaître.
la récolte, nous n’avons pas su les reconnaître.
A part
ça, l’île aux reliefs vallonnés est très verte.
Le réseau routier est en bon état, pour une île de cette
importance.
Il faut dire que les allemands ont été aux commandes de la Tanzanie
pendant pas mal de temps, et que côté infrastructure,
elle en a profité, le
réseau routier est beaucoup
plus structuré qu’au Kenya, nous l’avions déjà
remarqué à Tanga.
Nous quittons Mkoani lundi matin, après une nuit passée sur notre corps-mort,
qui se situe à quelques dizaines de mètres, du quai du ferry de Zanzibar :
cette nuit là, ses générateurs ne se sont pas arrêtés une minute,
qui se situe à quelques dizaines de mètres, du quai du ferry de Zanzibar :
cette nuit là, ses générateurs ne se sont pas arrêtés une minute,
et ses puissants éclairages ont illuminé Filopré sans interruption :
Pas cool , la nuit …
Ce lundi, nous faisons une escale au sud de l’île,
pendant que les dauphins nous font la fête :
pendant que les dauphins nous font la fête :
nous en avons vu pas mal ces derniers
temps ;
toujours aussi joueurs !
C’est dans une eau vraiment translucide, pour la première
fois, que nous mouillons Filopré :
dans une dizaine de mètres, on voit le
fond. (mouillage : 5° 29 34 S – 39° 37 190 E).
Mais ce n’est pas riche du tout en
corail, et Jany qui va plonger dans l’après- midi,
ne verra que de petits
poissons.
Effets du tsunami de 2004 ou pêche à la dynamite ?
Difficile de savoir …
C’est notre dernière escale à Pemba, demain mardi, direction
Zanzibar la mythique …
Z'êtes même pas aller sur l'île de Mafia! Etonant pour un ex de Bouygues, non?! :-D
RépondreSupprimerPardon, "EtoNNant"!
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