mardi 27 septembre 2016

Nosy Tanikely


Nous y passons la journée du dimanche 25 :

cette petite île à quelques milles de Nosy Be, est une réserve marine, 
fonds protégés, poissons en abondance, et c’est un plaisir 
que de se baigner dans son eau translucide ! 



Vue de haut !

Un phare de 1908 trône à son sommet, et nous faisons la grimpette 
de la colline, par un escalier aménagé, 
au milieu de végétation dans laquelle nichent des lémuriens 
et des chauves-souris.

De là-haut, une superbe vue à 360° sur la mer 
et toutes les îles environnantes, ça vaut le coup d’œil !  
Le phare a pris sa retraite, mais on peut toujours y monter, 
et de son sommet,  avoir un panorama encore plus large !



En haut de cette colline, également un petit éco-musée, 
dont la vocation est à l’origine de « nous cultiver » 
mais qui à l’occasion, 
peut avoir d'autres utilités, d'après l’anecdote suivante :

Andre, le restaurateur de la Baie des Russes, nous a raconté, lorsqu’il était à notre bord, qu’il y a quelques années, il revenait de Nosy Be, sur un boutre, avec équipiers et nourriture destinée à  la Baie des Russes. Ils se sont faits surprendre, par un début de cyclone, qu’ils croyaient plus éloigné que la réalité ; ils ont cherché à accoster rapidement, heureusement ils étaient proches de Nosy Tanikely ; seul le « gardien » était sur l’île, et une fois le bateau mis au sec sur la plage, le gardien a ouvert le musée, où ils se sont tous réfugiés et là , grâce au stock de nourriture du bateau, ils ont passé 5 jours, (quand-même ! ) «  Sans manquer de rien » !

Aujourd’hui, aucun de cyclone en vue 
(d’ailleurs ce n’est pas la saison …) 
La mer est belle, et nous sommes accompagnés de Kool, 
un jeune malgache et sa femme, 
que nous avons invités à bord, ce dimanche.   


Lui a travaillé pas mal de temps dans la marine, 
et offre ses services pour la surveillance des bateaux, annexes, etc… 
Jany a déjà eu recours à lui, notamment, 
lors de son incursion dans la brousse  … 
Aurélia est en formation, dans l’éco-tourisme. 
Un couple sympathique.



Au bas de la colline, une plage sablonneuse nous offre  
de généreux points d’ombre, mais ce dimanche,
quelques « charters » ont déversé pas de monde dans cet endroit protégé …
Enfin, c’est loin d’être surpeuplé, et l’endroit est fort agréable ! 


dimanche 25 septembre 2016

Nosy Komba

Retour lundi 19 Septembre à Hellville : 

Avec André à bord, (le restaurateur de la Baie)  
qui profite de notre retour pour faire du bateau-stop, 
et aller s’approvisionner à Hellville : 
le WE prochain, a lieu une régate annuelle, 
entre Hellville et la Baie des Russes. 

A cette occasion, Andre s’occupe de la logistique 
alimentaire pour une centaine de personnes. .. 

Après le départ de beaucoup de voiliers pour l’Afrique du sud, 
la baie des Russes va retomber pour quelques temps dans la léthargie. 
De plus, avec la saison des pluies, les clients se compteront sûrement 
sur le doigt d’une main ! 
Aussi faut-il profiter de toutes les occasions !

Nosy Komba , le 22 septembre



Cette ravissante petite île, proche de Hellville, est touristique, 
mais il s’en dégage une atmosphère tranquille, et au mouillage, 
point de trafic qui empêche de dormir …















Sur Nosy Komba : une petite langue de terre , 
s'avançant dans la mer 

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Grande spécialité de l’île, la broderie : nappes, vêtements, 
sont suspendus le long des ruelles sablonneuses, ou sur la plage, 


et  claquent au vent, pendant que les vendeuses, nous sollicitent, 
gentiment, mais sans trop d’insistance.

Ici aussi point de voiture , de moto ou autre moyen de locomotion, 
ici on marche c'est tout !

Hier un incendie accidentel s’est propagé 
depuis ses sommets, et a détruit une partie de la végétation 
sur la colline, le feu attisé par le vent, qui ne cesse que la nuit ; 
ici , point de pompiers, encore moins de canadair 
alors, on laisse brûler … 

Nous étions inquiets pour les  habitants, et les villages 
( dont un au sommet de la colline, ) mais apparemment, 
point d’affolement chez les locaux, le vent s’est calmé dans la soirée, 
et ce matin, à notre grand étonnement, beaucoup 
de végétation a subsisté sur cette colline, 
alors que nous pensions 
que tout allait être détruit...

Alors direction "chez Yolande", la vie continue, 
et la vue sur le mouillage est tellement agréable !






  





  

De Hell Ville ( Nosy Be ) à la Baie des Russes


du 9 au 16 Septembre :



Voyage sans problème, mais un peu fatigant vers la fin, l’avion d’Air Austral, 
de  la Réunion à Nosy Be, ayant plus de 2 heures de retard !


 Air Austral - Saint Denis de la Réunion




Arrivée sur Nosy Be, au 1er plan, Nosy Komba 

Et me voici enfin à Madagascar, « la perle de l’Océan Indien », ou, plutôt à Nosy Be, haut lieu touristique , et il parait que Nosy Be, ce n’est pas Madagascar … La suite nous le dira ?

Jany est là, à l’arrivée avec un taxi qui a dû en voir des vertes et pas mûres ! 

En route vers Hellville, où est ancré Filopré, par une route cabossée : le quotidien ici.

Dès le surlendemain, nous quittons ce port principal de Nosy Be, 
où arrivent et d’où repartent toutes sortes de marchandises, de gens, 
dans toutes sortes de bateaux !  





La vie du port de Hell Ville : ciment, cochons, passagers en attente de bateaux .... 


Direction la Baie des Russes, une vingtaine de milles plus au sud, 
mais en bordure de « la grande terre ». 

Un paradis de tranquillité, car ici on ne peut venir qu’avec son bateau, 
aucune route, aucune desserte locale. 

En dehors des voiliers et des pêcheurs locaux, 
seuls quelques bateaux de plongeurs y mouillent …

(A l’exception durant notre séjour d’un yacht de 50 mètres « Karima » 
avec son hélicoptère sur le pont !
Malgré tout, des voisins très discrets !)


Un petit « resto » sympathique sur la plage, tenu par André, 
un Européen et sa famille qui vivent là à l’année. 

Quelques « makis » (lémuriens)  dans les arbres, 
qui descendent presque timidement 
à la vue d’une banane !



Quelques cabanes de pêcheurs fleuries de bougainvilliers, quelques pirogues, 
quelques boutres qui amènent des marchandises de Nosy Be, 
quelques chèvres et quelques moutons, dans un superbe environnement 
de collines et de sommets plus lointains, de sable blanc, et d’eau bleue. 


 Ici c’est le rendez-vous de navigateurs venus « farnienter » en attendant 
le bon créneau météo d’octobre-novembre, qui les amènera vers l’Afrique du Sud. 

C’est ainsi qu’une dizaine de voiliers y sont ancrés, et parmi eux, 
nos amis canadiens Yvon et Carmelle, de « Taïma », connus depuis les Fiji, 
revus ensuite au Vanuatu, et pour ma part,  à Langkawi la dernière fois,
il y a deux ans bientôt. 
Jany les avait retrouvés dès son arrivée à Nosy Be.


Yvon, Carmelle, avec une mention spéciale au tee-sheart de la vendeuse ! 

Jeudi 15 , maillots dans le sac à dos, nous partons jusqu’à une belle plage 
sur l'autre versant de la baie, rando de quelques kilomètres, en passant dans les hauteurs, 
pente assez raide au départ, plus cool sur l’autre versant ! 
Du sommet, vue à 180° sur la baie, entourés par les arbres du voyageur. 


la baie des Russes vue du sommet 



plage de l'autre côté 


Nous rencontrons Angèle qui vit seule avec ses animaux, dans un petit « hameau » 
le long de cette plage, dont elle est l’unique habitante, ses enfants étant partis ailleurs … 
Elle semble se plaire ici, nous invite à nous asseoir chez elle, 
et nous offre quelques biscuits, de sa confection.  
Ici, pas d’eau courante, pas d’électricité, mais cette vie, 
elle semble l’avoir choisie… d’après ses dires.

Un autre jour, nous commandons à Paul le pêcheur ,
quelques poissons qu’il nous prépare, 
et que nous dégustons de « sa terrasse, direct sur la plage » 
en compagnie d’Yvon et Carmelle…


Paul le pêcheur et sa femme

Samedi, farniente et dîner chez André, toujours avec les Québécois, menu local. 

Dimanche  petit  tour de cette baie immense à bord de Filopré, 
en explorant ses multiples recoins : un bon trou à cyclone, au cas où … ! 



 










mardi 20 septembre 2016

Incursion dans la brousse

4 Septembre


Johanna, ma guide, m'a invité à rendre visite à sa famille 
dans la brousse, au sud-ouest d’Ambilobe,
ville située entre Diego Suarez au nord  et Ankifi au sud.




Barque rapide de Hellville à Ankifi, 



puis taxi de riche de Ankifi à Ambanja, 




où nous espérions trouver une moto à louer.
Raté! Donc taxi brousse jusqu’à Ambilobe. 



Pousse-pousse à Ambaja


De là, où nous avons trouvé une moto à louer, un nombre important 
de kilomètres de piste et de grains de poussière, 
au milieu des rizières et des plantations de canne à sucre. 




dans la famille de Johanna : 
l'oncle et la tante , les petits neveux


Fabrication de rhum artisanal :

du ramassage de la canne à sucre, au produit fini.



champ de cannes à sucre


en route pour la fabrique de rhum ! 


préparation des fûts 



fermentation pendant quelques jours 
( merci Total ! )



distillation



le produit fini ! 


Vérification du produit fini à 11h. du matin :
 Le rhum obtenu est à environ 70° !!!
( aucun arrière goût de pétrole ! ) 



J'achète mon café à la boutique où les paysans 
viennent apporter la récolte : 
pour 2 kilos en grains, il reste un bon kilo 
après torréfaction et broyage au pilon.
Le café est véritablement délicieux !




Soigneusement pesé, le café est mis à sécher au soleil 
quelques heures avant d’être sévèrement battu 
pour enlever la gaine entourant le grain. 

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Les environs du village