dimanche 22 octobre 2017

Les vacances de Christel C.





D’aucuns ont trouvé que le blog était en panne... 

C’est vrai, depuis l’achat de la maison, 
nous n’avons plus guère navigué, travaux obligent !

Mais Christel est venue nous rejoindre pendant deux semaines de ses congés,  
voici donc  un petit aperçu de ses quinze jours avec nous, 
bien que  beaucoup d’entre vous ont eu des infos par FB …

Elle a en premier lieu, fait connaissance avec la maison en travaux, 
ce qui lui a donné l’occasion de faire un petit reportage de l’état actuel des lieux 
et de la ... progression des travaux ! 




Mantabe  est le nom de la maison .




( plus de 35000 feuilles de satry ont été acheminées pour la couverture de toits )




( Toits mis en place, par les couvreurs, véritables couturiers ! )





 ( charpente : troncs de palétuviers, acheminés par boutre , taillés exactement à la mesure, 
sur place, avant d'être démontés pour être ensuite hissés puis remontés sur la maison )  

Christel se voit déjà lors de son prochain séjour, investir le bungalow «  invités » 
donnant directement sur la mer,  et  contempler le paysage depuis « sa » chambre 
tout en se prélassant sur « son » lit !



(le bungalow des invités)

Il y a eu la visite de Nosy Komba et de ses petites échoppes, 
souvenirs, et autres nappes brodées, 
après quoi une visite aux makis (lémuriens) s’imposait ! 




Ils se sont donnés en spectacle pour notre plus grande joie. 

Après quoi, le dimanche baignade sur un très joli petit îlot de sable, 
non loin de la maison, où nous n’étions encore jamais allés. 



Langue de sable fin qui se découvre un maximum à marée basse, 
et eau transparente  pour nous seuls, jusqu’à l’arrivée d’un bateau de touristes italiens ! 



Nous quittons les lieux à bord de Mojito, et nous filons sur Lokobé
deux ou trois milles plus loin,  déjeuner sympathique
à la petite « gargote » ouverte il y a peu de temps par Solange et Didier,
nos amis girondins-malgaches, chez qui vous pouvez vous rendre en toute confiance, 



Solange saura vous régaler si vous la prévenez … 







Pour les voileux, le mouillage le plus agréable et tranquille du coin, à notre avis :
-          Villa Tea Punch  contact ci dessous,

tél : 032 94 661 57
Voici les points GPS : 13° 24’ 649 S,  48° 20’ 560 E ;


C’est un endroit où on ne peut venir que par bateau, ou navettes desservant
régulièrement le petit  village tout proche d’Ambalahonko … 
à moins d’affréter un bateau rapide !
Pour nous, le problème ne se posait pas, nous venions en voisins, 
avec notre propre moyen de transport !



   
Visite de Lémurialand  sa distillerie, ses parfums entêtants de fleurs 
d’Ylang-ylang et patchouli bio fraîchement cueillis, 




ses lémuriens et autres gros pensionnaires tels Joséphine et Napoléon, l
es tortues terrestres  dont nous avions déjà parlé lors de précédentes visites.

( tortues à corne )





( Voici Joséphine ... Et Christel ! ) 


A la baie du Cratère, le lendemain,  pour diverses courses, 
nous passons une bonne partie de la journée les pieds dans l’eau 
à Ambatolaoka (prononcer Ambatlook),  





avant de lever l’ancre pour quelques jours à la baie des Russes, traditionnelle étape …


Belle surprise en cours de route : nous recroisons la baleine et son baleineau, 
qui décidément ont l’air d’apprécier l’endroit… A moins que ce soit une cousine ! 

A la baie des Russes, grimpette dans les hauteurs, jusqu’à la plage sur le versant opposé 
de la baie, assez rude à l’aller, jusqu’au sommet de la colline, 
là où le petit chemin devient  plus plat et assez ombragé ; 





bain mérité à l’arrivée sur cette plage, où Christel (comme Joëlle précédemment) 
fait collection de coquillages !  

Dans l’autre sens,  le retour est plus cool !








Le déjeuner ce jour là, comme le lendemain, se passe chez Andrea, 
grande (et unique) paillotte sur la plage, 
où est concoctée une pure cuisine malgache ; 
Peter le fils d’Andrea n’a d’yeux que pour Christel,  et  le soir à l’apéro, 
épuisé, il s’endormira même dans ses bras !





( Andrea fait son marché auprès des pêcheurs; poisson frais assuré ) 

    
Samedi matin, départ pour l’île de Kysiman, que nos découvrons ,pour  la première fois . 






Cette île située  à 8 milles de la Baie des Russes est également  un endroit 
qui peut servir de « trou » en cas de cyclone, 
bien protégé et très agréable, joli environnement ! 

En prime, au sud de Kysiman, une adorable petite île déserte 
avec sa cabane sur la plage,  
où nous passons une bonne partie de l’après-midi. 

Pêche (non) miraculeuse de quelques coquillages, qui serviront 
d’amuse-gueule à l’apéro du soir, sautés à l’huile d’olive 
et relevés à l’ail, par Christel. 



La semaine suivante a été plus terre à terre :

-          dimanche, visite du village d’Antitorono tout près de la maison, 
où l’extraction des dents se pratique même ce jour là (la photo est floue 
( Christel  s’excuse, n’a pas pu faire mieux ), 
mais elle vaut par son originalité : extraction de dents sur terrasse couverte !






( Antitorono, ses enfants, son "point de rencontre  jeunes, ses écoles )


           
-          Nosy Komba, pour quelques dernières emplettes de Christel ; retour jusqu’à Mantabe, par le chemin que pratiquent les autochtones : Chemin si l’on veut, à moitié dans les bois, puis le long de la mer, dans les rochers,  pas simple surtout à marée haute ! J’abandonne avant la fin, malgré les encouragements de Christel ! Jany vient nous « récupérer », avec l’annexe !
           
-          Hellville et son marché, 







Avec Christel, nous rentrons à Mantabe à bord de la navette qui dessert 
Nosy-Komba : Elle aura même expérimenté les moyens de transport locaux ! 
La navette nous dépose devant la maison (service à la carte !)











(Nosy Komba depuis la navette)









La veille de son départ (déjà !) nous partons de bonne heure à bord de Filopré, 
afin de passer la journée sur l’île de Nosy Tanikely,  
très touristique, mais à l’eau transparente ! 


Cette quinzaine a passé trop vite !

N’ayant pu tout voir cette fois, Christel sera obligée de revenir !

  

  



  





lundi 17 juillet 2017

Plongeon dans « le petit port ».



Je deviens une spécialiste des plongeons dans les ports !

Lorsque nous allons faire des courses, nous laissons 
l’annexe à la garde d’un malgache,  Younous.

Les gardiens de bateau, au fur et à mesure que la marée monte ou descend, 
déplacent les bateaux ou les barques à balancier, afin que 
ceux-ci ne se trouvent jamais au sec, lorsque les propriétaires 
ou les chauffeurs de ces divers engins, veulent repartir ;  
il y en a un sacré nombre ( de bateaux) , car ce «  petit port »  comme on l’appelle ici, 
( à l’opposé du grand port ) est l’endroit où arrivent tous les transports en commun 
venant  principalement de Nosy Komba … 




C’est un joyeux bazar car le port n’est plus adapté au nombre de bateaux qui viennent 
y déposer leurs passagers tous les jours et à toute heure.
Y ajouter les divers matériaux qui transitent par ces bateaux ou barques à balancier, 
(sacs de ciment, ferrailles, menuiseries : 
portes, volets, planches de bois, mobilier, caisses de bière, 
packs d’eau minérale,  etc. ,etc. …) 
un seul quai en pente pour rejoindre la rue, de environ 1,50 m de large pour tout ce trafic ! 


Le quai très étroit


la rue du petit port où arrivent et débarquent toutes les marchandises


Très fréquemment le « petit port » sature, de plus, il faut faire attention aux porteurs , 
qui chargent souvent les bateaux avec 50 kgs de ciment sur le dos, et s’écarter de leur chemin.

Ballet ininterrompu !

Quand la marée est basse, on est obligé de marcher pendant quelques  dizaines de mètres 
sur du sable mélangé à toutes sortes de débris non identifiés jusqu’à l’eau, 
et récupérer l’annexe (!) 

mais c’est beaucoup plus simple, car les bateaux sont moins à touche-touche.

A marée haute, c’est l’embouteillage continuel : 
les bateaux de passagers s’agglutinent contre le quai, et pour récupérer l’annexe, 
il faut souvent faire de la gymnastique en passant d’un bateau à l’autre…



(on voit le dinghy dans le fond accroché à un bateau)

Ce qui a été le cas ce matin là : 

Younous, le gardien a approché l’annexe d'un bateau  où il a fallu d’abord, 
enjamber bancs et passagers.


A chaque fois à marée haute, le gardien Younous , nous approche le dinghy


Arrivée à l’avant de ce bateau, 
je m’y suis mal prise pour descendre dans l’annexe plus basse, 
celle-ci s’est éloignée au fur et à mesure que je posais le pied dessus, 
en m’accrochant au gardien …

Et plouf ! Entraînant dans ma chute  Younous qui malgré tout, 
a l’habitude d’être dans l’eau presque toute la journée, 
mais quand-même ça fait désordre !!!  

 Jany depuis l’autre bateau me disait «  ton téléphone ! » 
je crois qu'il s'en faisait plus pour ce téléphone que pour moi !

Je n’avais pas pied, et je m’étais retenue au flotteur 
d’une barque à balancier : même pas mis la tête sous l’eau !

Mais j’ai fait le spectacle car impossible de remonter sur l’annexe ! 
il m' a fallu l'aide de Jany et du gardien !!!

Bon, le sac à dos ne s’est pratiquement pas mouillé, 
et téléphone et portefeuille étaient secs à l’intérieur !  

J'en ai été quitte pour un bon rinçage en arrivant sur Filopré !