Je deviens une spécialiste des plongeons dans les
ports !
Lorsque nous allons faire des courses, nous laissons
l’annexe à la garde d’un malgache, Younous.
Les gardiens de
bateau, au fur et à mesure que la marée monte ou descend,
déplacent les bateaux
ou les barques à balancier, afin que
ceux-ci ne se trouvent jamais au sec,
lorsque les propriétaires
ou les chauffeurs de ces divers engins, veulent
repartir ;
il y en a un sacré
nombre ( de bateaux) , car ce « petit port » comme on l’appelle ici,
( à l’opposé du grand
port ) est l’endroit où arrivent tous les transports en commun
venant principalement de Nosy Komba …
C’est un
joyeux bazar car le port n’est plus adapté au nombre de bateaux qui viennent
y
déposer leurs passagers tous les jours et à toute heure.
Y ajouter les divers matériaux qui transitent par ces
bateaux ou barques à balancier,
(sacs de ciment, ferrailles, menuiseries :
portes, volets, planches de bois, mobilier, caisses de bière,
packs d’eau minérale, etc. ,etc. …)
un seul quai en pente pour
rejoindre la rue, de environ 1,50 m de large pour tout ce trafic !
Le quai très étroit
la rue du petit port où arrivent et débarquent toutes les marchandises
Très fréquemment le « petit port »
sature, de plus, il faut faire attention aux porteurs ,
qui chargent souvent les bateaux avec 50 kgs de ciment sur le dos, et s’écarter de leur chemin.
Ballet ininterrompu !
Quand la marée est basse, on est obligé de marcher pendant
quelques dizaines de mètres
sur du sable
mélangé à toutes sortes de débris non identifiés jusqu’à l’eau,
et récupérer
l’annexe (!)
mais c’est beaucoup plus simple, car les bateaux sont
moins à touche-touche.
A marée haute, c’est l’embouteillage continuel :
les
bateaux de passagers s’agglutinent contre le quai, et pour récupérer l’annexe,
il
faut souvent faire de la gymnastique en passant d’un bateau à l’autre…
(on voit le dinghy dans le fond accroché à un bateau)
Ce qui a
été le cas ce matin là :
Younous, le gardien a approché l’annexe d'un
bateau où il a fallu d’abord,
enjamber
bancs et passagers.
A chaque fois à marée haute, le gardien Younous , nous approche le dinghy
Arrivée à l’avant de ce bateau,
A chaque fois à marée haute, le gardien Younous , nous approche le dinghy
Arrivée à l’avant de ce bateau,
je m’y suis mal prise pour
descendre dans l’annexe plus basse,
celle-ci s’est éloignée au fur et à mesure
que je posais le pied dessus,
en m’accrochant au gardien …
Et plouf !
Entraînant dans ma chute Younous qui
malgré tout,
a l’habitude d’être dans l’eau presque toute la journée,
mais
quand-même ça fait désordre !!!
Jany depuis l’autre
bateau me disait « ton téléphone ! »
je crois qu'il s'en faisait plus pour ce téléphone que pour moi !
Je n’avais pas pied, et je m’étais retenue au flotteur
d’une barque à balancier : même pas mis la tête sous l’eau !
Mais j’ai fait le
spectacle car impossible de remonter sur l’annexe !
il m' a fallu l'aide de Jany et du gardien !!!
Bon, le sac à dos ne s’est pratiquement pas mouillé,
et téléphone
et portefeuille étaient secs à l’intérieur !
J'en ai été quitte pour un bon rinçage en arrivant sur Filopré !