mercredi 21 juin 2017

Baie Ampasindava

14 juin au 18 juin

Plein sud, à 18 milles d’Helville, Ampasindava immense baie côté Grande Terre (25 miles de long, 18 miles de large !).
Mouillage à Nosy Mamoko, une petite île devant un tout petit village, d’une quinzaine de petites maisons traditionnelles, alignées sur la plage : familles de pêcheurs , makis dans la verdure,  deux énormes tortues terrestres en liberté … Des canards, eux aussi en liberté : (distribution de l’état à de très nombreuses familles, de ces volatiles, en remplacement de poulets atteints par la grippe aviaire, pas seulement ici, mais dans de très nombreuses régions)  . 

Un « lapa » sur la plage, sorte de petit hangar sur pilotis, sans mur, où les anciens se réunissent en conseil. Un rivage propre, balayé chaque matin.



Il y aurait quelques ruines de civilisation ancienne, cachées par la forêt ,
découvertes lors de fouilles en 1969,  mais aucune mesure de protection 
ou conservation, semble-t-il.

Beaucoup d’enfants aussi, mais vu la taille du village, y- a-t-il une école ?

Le mouillage est très agréable, protégé de tous les vents, 
avec panorama sur la grande terre, et ses montagnes de différentes couleurs, 
ocres brun, dégradés  de vert , dont certaines parcelles sont généralement piquées 
de plan  de riz appelé ici riz de montagne ou riz pluvial 
(fin de saison, tout a été ramassé).



Nosy Mamoko  est entourée de Nosy Lolo et Nosy Hely.



Petite île ronde à la végétation verdoyante, Nosy Hely est très agréable pour se baigner 
loin de tout et de tous, avec sa belle plage de sable, ombragée d’un albizzia 
étalant généreusement ses branches presque jusqu’à ras du sable 
pour protéger des ardeurs du  soleil !  





Plage où les galets innombrables ont été polis par la mer ; nous supposons d’ailleurs
 que cet endroit doit être un des lieux d’approvisionnement
 des vendeurs de galets, et autres ardoises : 

Non loin de Crater Bay, plusieurs marchands  de matériau 
vendent ces galets, installés sur le bord de la route
(pensez à votre sol de douche à l’italienne) 
10000 Ariary le m2 , soit l’équivalent de 2,90€ !


en face, Nosy Lolo


Un cormoran solitaire cherche de quoi becqueter sur les rochers, 



et une famille de pêcheurs, (papa maman et les 2 enfants) accostent en pirogue, 
à cet endroit qui doit leur être familier, allumant un petit feu 
pour  un frugal petit déjeuner de poisson( ?) 
Mais délaissent rapidement l’endroit …



Peut-être sommes-nous les gêneurs du jour … ?   


Nous faisons également le tour de Nosy Lolo en annexe : 
verdoyante également mais pas de plage de sable pour y passer un petit moment.




Nous poursuivons l’exploration de cette baie, où non loin de notre mouillage 
se situe une autre baie profonde, réputée pour être un trou à cyclone.  
Toujours bon à savoir !
Dans cet endroit, les « arbres du voyageur » poussent à foison ! 

Un peu plus sud, nous laissons l’annexe devant un village 
qui s’étend tout au long de la plage. 
Par un sentier longeant la mer, un peu en altitude, 
vue magnifique sur la baie, plus loin Nosy Komba, Nosy Be, et Ankify, 
sur la grande terre ! Ciel bleu, mer calme … 
Quelques pirogues à voile, nonchalantes, 
car très peu de vent le matin, et les piroguiers doivent plus 
d’une fois sortir les rames s’ils veulent  avancer ! 

 

Nous poursuivons sur environ 1 ou 2 kilomètres, 
et tombons sur un petit hameau en bord de mer  où  se jette une rivière, 


surplombée d’une cascade, lieu de la toilette et de la lessive des autochtones…







Une balade très agréable !


baobab et ses racines, au village de Mamoko

Samedi, nous retournons  prendre notre bain à Nosy Hely … 
Ce jour là,  nous sommes vraiment seuls sur l’île, 
seules quelques empreintes de 4 pattes dans le sable, 
nous font supposer que des  makis, ou quelques lapins( ?) ont élu domicile ici.      


Dimanche matin, nous retournons vers Nosy Komba ; 
nous longeons la baie d’Ampasindava, au niveau d’Ankify, 

endroit très agréable, belles plages de sable, 
petits hôtels dans le style local, 

un coin  sympa où Jany était venu visiter une maison (photo): 
pas mal, mais trop près de la mer !


( Ankify : la plus grande des maisons sur la plage )

Nous traversons jusqu’à la côte sud de Nosy Komba, 
où un ou deux hôtels assez luxueux sont nichés dans la verdure en bord de mer.  

Puis nous remontons toute l’île par la côte Est, 
deux petits villages, 
quelques belles  maisons disséminées dans la colline, ou non loin du rivage ; 
parmi elles, détonnant totalement dans cet environnement, 
« un manoir périgourdin » (!!!) 
dominant la mer de plusieurs dizaines de mètres 
avec sa terrasse en balustrade de pierres !

Quelle drôle d’idée de construire une maison dans un tel style, ici ! 

Mais, site imprenable au niveau de la vue !   





mardi 13 juin 2017

Hellville , les "SDF" de passage ...



A Nosy Be, outre les paquebots de croisière qui mouillent une à deux fois par mois,
dans la baie, nous avons aussi le loisir de voir quelques bateaux de riches
qui se promènent par le monde,
et qui y posent l’ancre pour quelques jours ou quelques semaines….




Pestita connait bien le premier, elle en a dit dans son roman

« il y en avait même un qui avait à bord, deux hélicoptères ! » 

Photo à l’appui !






C’est son préféré : souvenez vous à Saint Barth, le 31 décembre 2008,
ils étaient tous là pour fêter la nouvelle année entre SDF 
(expression pour les initiés, signifiant «  les Sans Difficultés Financières" !!!

 «  Octopus » l’un des yachts dits
« un des plus luxueux au monde » 
127 mètres de long, piscine, terrain de basket, et héliport , 
vient de « nous rejoindre » à Nosy Be ;

le temps de voir qu’il est toujours aussi rutilant , même si son look
commence à dater, puisque construit en 2002 ...
et qu’il a toujours à bord ses deux hélicoptères !

Vous irez voir sur Internet, qui est le propriétaire! « sans difficulté financière » !

L’autre est également l’un des plus beaux  voiliers du monde, 84 mètres de long, 

battant pavillon anglais, son nom : MV (M5) aux 5 barres de flèche 

soutenant un mât de 88m50 !

14 membres d’équipage.  

Propriétaire, gros magnat gaz et pétrole , SDF lui aussi !   



Quand nous sommes revenus  il y a quelques jours de Nosy Komba, 
et que nous l’avons vu ancré, dans la baie de Hellville,  Jany a dit : 
ce qui est dommage sur ce voilier, c’est qu’il y a tellement de « ficelles », 
qu’on ne peut pas avoir son petit avion personnel !!! 
Je crois qu’on a du l’entendre depuis ce voilier ! 

Comme pour le détromper, le lendemain matin, à l’arrière , était « posé » 
un petit hydravion ( !), dont nous nous demandons encore comment 
il fait justement pour se poser, ou décoller !





On a eu beau faire le tour de cette bête superbe, à bord de Filopré, 
(tout petit, petit  lui à côté !) aucune machinerie n’est apparente, 
qui pourrait déposer ce petit hydravion sur l’eau ? 
Si quelqu’un a la réponse … (Patrice ???)




On ne remarque pas beaucoup de mouvement entre ces bateaux et le port ; 
vie en autarcie, ballades en hélico ? 

Nous n’avons pas été mis dans la confidence !