A tous nos lecteurs , Bonnes fêtes de Fin d'Année ...
jeudi 22 décembre 2016
dimanche 18 décembre 2016
Les Hautes Terres
Du 20 au 27 novembre
Echappée belle pour visiter une partie des Hautes Terres
commençant
par un atterrissage à Antananarivo,
où la température est beaucoup
plus fraiche qu’à Nosy Be,
une dizaine de degrés en moins, et beaucoup
d’humidité !
Nous n'y restons qu'une nuit...Sur la route, dès lundi matin, vers le sud,
direction Antsirabe, 160
kilomètres plus bas.
Cette fois ci, c’est un taxi R5 que nous avons charterisé, qui nous
emmènera à bon port, par la route «internationale » des vacances,
la RN 7 !
Nous : deux sur le scooter, eux : deux sur le vélo !
Une merveille de route en comparaison de celle qui
mène à Diego Suarez :
En bon état général, qui permet une conduite normale
…
Quelques rares carcasses de camions …
Par contre, divers véhicules « en panne », immobilisés
en attente de réparations, qui peuvent sur
place, durer plusieurs jours !
Paysage superbe, montagneux, fertile, rivières limoneuses
aux nombreux méandres, rizières en
terrasse, cultures diverses potagères et fruitières.
Un véritable jardin d’Eden, à la sueur du front de tous ces
paysans,
y compris des enfants, travaillant nombreux dans les rizières,
les pieds et les
mains dans l’eau, en train de repiquer les plans de riz,
de labourer derrière
les zébus attelés à d’antiques charrues,
de retourner la terre ; ici, on
ne connait pas le matériel moderne,
c’est très certainement génial pour la santé
de la terre, mais quel travail harassant .
C’est le potager de Madagascar, une région «
riche »
en comparaison du nord de Mada,
( nous n’avons pour l’instant aucun
autre critère de comparaison, )
sauf à savoir que le Sud est ce qu’il y a de
plus pauvre.
Dans la région que nous traversons, les petites maisons
de
brique d’argile rouge ne ressemblent pas
à ce que nous avons pu voir jusqu’à
maintenant ;
villages regroupés en contrebas de la route
ou sur les flans de la montagne, un régal
pour les yeux !
Presque systématiquement avec un étage (2 pour les
« plus riches »),
le rez- de- chaussée réservé au bétail.
Ancienne ville thermale, Antsirabe, 220000 habitants, ville paisible,
est le
royaume du pousse-pousse et du cyclo-pousse ! Environ 5000 dans la ville …
Elle fut un fleuron lors de la colonisation, avec son Grand Hôtel des Thermes,
où certaines figures de l’histoire ont séjourné : le roi du Maroc Mohamed
V
alors en exil, au cours des années 50 et son fils le futur Hassan II …
Nous sommes en pleine semaine de la Francophonie,
le roi Mohamed VI vient visiter les lieux où son père
et son grand père passèrent quelques années ...
Il pose lors de cette occasion la première pierre d'un hôpital,
que le Maroc financera en partie .
Le Grand Hotel des Thermes
Usines d’eau minérale gazeuse, de bière THB, productions de
fruits,
légumes, farine et lait, dont
une grande partie est expédiée vers Tananarive,
et usines de cotonnade
participent à une relative prospérité de cette ville agréable.
Nous avons pu admirer certains artisans à l’œuvre, des plus
divers :
du fabricant de tuiles d’argile, au fabricant de voitures
miniatures
(100% avec du matériau recyclé, démonstration bluffante !) …
Aux brodeuses travaillant dans des ateliers
plus que rustiques …
Mais d’où sortent
des merveilles.
Certains hauts plateaux ressemblent un peu à nos Landes,
ils sont plantés de
pinèdes, la résine n'est pas recueillie dans des pots enterre cuite,
mais dans
des poches plastic accrochées aux pins ;
toutefois, les scarifications
faites aux arbres sont très importantes,
est-ce que la « récolte » de
sève s’en trouve augmentée ?
En tout cas le
pin lui, est couvert de larges cicatrices.
Au gré des pistes en plus ou moins bon état , nous
découvrons des paysages somptueux !
Certains vus des hauteurs sont de véritables chefs d’œuvre
dont certains de nos grands jardiniers d’antan,auraient pu s’inspirer !
Et toujours et partout le sourire et la gentillesse de cette population !
Dans une gargote, ( cela porte vraiment ce nom)
Madame la cuisinière nous mitonne un plat de porc en une sauce ...
Divin !
Des élevages de dindons, de pintades, d'oies, de canards ,
rappellent qu'ici, un temps la culture fut française :
pour preuve, foies gras, magrets, fromages sont fabriqués
à Madagascar, pour notre plus grand plaisir !
J'allais oublier les moutons !
Au cœur de Nosy Be .
Balade en quad le 13 novembre.
Première halte pour
l’Arbre Sacré de Mahatsinjo à quelques kilomètres de Hellville en bord
de mer.
Offert par les Indiens à la reine d’alors (dont je vous épargnerai le nom),
ce banian monumental de 200
ans, dont la surface couvre maintenant 5000m2
(un seul tronc d’où sont parties de tentaculaires
ramifications !)
fait l’objet de toutes les attentions :
les
offrandes y sont quotidiennes, en vue de la réalisation de vœux.
Tendu par
endroits d’étoffes rouges et blanches (rouge : l’or, blanc : l’argent),
il reçoit miel, bouteilles de rhum, nourriture, et même billets.
On le laisse proliférer en tout respect, et
bientôt le parking
qui jouxte son domaine disparaîtra sous ses branches !
La visite se passe pieds nus, et en habit traditionnel prêté
gracieusement
(« lamba » pour
les femmes : 2 pièces de tissu, aux motifs identiques
souvent ornées d’un proverbe, une pièce autour du corps, et
l’autre sur l’épaule
ou très élégant autour de la tête).
Nous quittons l’habit traditionnel, et également la route pour les pistes :
Vue du port de Hellville depuis les hauteurs.
Ci dessus, le centre de Hellville et le canon au dessus du port.
Le dimanche à
Madagascar est très vivant, c’est, entre autres , jour de lessive !
Partout ! Le
linge propre est déposé à même le sol où il sèche au soleil,
sur les rochers,
ou dans l’herbe, faisant des taches colorées ici et là …
Là dans la baie
voisine de celle du port de Hellville.
Nous nus enfonçons par les pistes pentues et accidentées,
au cœur d’une plantation
de cacao heureusement à l’ombre la plupart du temps.
C’est le début de la saison des litchis, les voici dans l’arbre
…
La piste à travers la
cacaoteraie (ou cacaoyère ou cacaotière !) ,
nous conduit jusqu’à l’Est de l’île, au
village de pécheurs de
Ambatozavavy… (En
bateau ça va vi(t) 😉😉!
Ce village est le point de départ « en bateau »,
pour la réserve de Lokobe.
Traversant ensuite les plantations de ylang, nous rejoignons
la route plus « confortable » de
l’aéroport, vers le nord de l’île.
Magnifiques points de vue sur les baies et l’océan :
Malheureusement,
dans ce pays,
LA « tradition » de l’écobuage a
la vie dure,
massacrant les paysages, et dénudant les sols,
jusqu’à ne laisser
apparaître que la latérite rouge,
qui au moment de la saison des pluies, va se
mettre à « saigner »,
plus rien ne retenant les sols appauvris
entraînés par les torrents de boue.
Et ceci, sur des centaines et des centaines
de kilomètres carrés,
notamment sur la grande terre.
C’est un spectacle de
désolation que tous ces paysages brûlés, bien triste pour ce pays. ..
Et véritable
catastrophe écologique (plus de 3000 km2 de forêts brulées par an ! )
Disparition d’espèces, ensablement des fleuves …Etc.
Cela rappelle étrangement
la Malaisie et ses brûlis
pour les plantations de palmiers à d’huile …
Après les brûlis ....
Panne d'embrayage subite en pleine côte, dans la
pampa,
alors que nous avions prévu d'aller grignoter les pieds dans le sable !
Dommage !
Le capitaine tente de repérer sur le GPS, l'endroit où nous nous trouvons,
avant d'appeler le loueur à la rescousse !
Finalement nous déjeunerons
quand-même les pieds dans le sable !
À l’heure espagnole !
Sur la route nous ramenant à Hellville, il y a foule , partout
où nous passons :
le dimanche est jour de repos et de retrouvailles,
entre
autres, autour des stades de foot,
où la population vient en nombre assister aux
matchs.
Même les zébus, sont au bord du stade en tant que spectateurs !
Dans les villages les rues sont bondées,
beaucoup d’ambiance,
les cafés sont à bloc, les taxis brousse sont surchargés…
Ça vit le dimanche dans l’île de Nosy Be !
dimanche 6 novembre 2016
Mayotte et Nosy Be
5 novembre
Depuis notre retour des Mitsio, nous sommes restés aux
alentours de Nosy Be :
Nosy Komba, Nosy Fali, et côte sud de Nosy Be …
Théoriquement, nous devions reprendre la mer fin octobre, pour passer
quelques semaines à Mayotte :
Jany devant “ quitter “ Madagascar et y revenir, afin
d'obtenir un nouveau visa de 3 mois.
Les projets ont changé, côté traversée vers Mayotte :
problème
survenu sur Filopré, l’étai du
génois, semble distendu,
et comme cette pièce tient en même temps le génois, …
Et le mât …
Après vérification il s’avère
que l’étai doit être remplacé .
Le capitaine a donc" remis" à une prochaine fois,
la traversée marine vers Mayotte, préférant
jouer la sécurité.
Nous y sommes partis 3 jours vendredi dernier, par avion.
Christian et Valérie, que Jany a connus lors de son premier séjour
à Mayotte, nous ont accueillis pour ce court week-end,
dans une chaleureuse ambiance, en compagnie de leurs colocataires !
Plage des Badamiers Mayotte ( photos Valérie )
Le lac de Dziani est un lac de cratère sur Petite-Terre ( Mayotte)
*****************
Christian et Valérie, que Jany a connus lors de son premier séjour
à Mayotte, nous ont accueillis pour ce court week-end,
dans une chaleureuse ambiance, en compagnie de leurs colocataires !
Plage des Badamiers Mayotte ( photos Valérie )
Le lac de Dziani est un lac de cratère sur Petite-Terre ( Mayotte)
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Au retour , nous sommes "installés"au mouillage côte sud-est de
Nosy Be ,
juste en face de Nosy Komba, en bordure de la réserve naturelle de
Lokobe,
endroit ô combien paisible et serein.
Crissement des ailes d’insectes, chant des
oiseaux , calme, douceur,
à peine quelques pirogues qui fendent l'eau au gré des rames .
Balade dans la baie voisine, extrême sud-est de Nosy Be
village d'Antafondro
Déjeuner vue sur mer
Face à notre mouillage, en bordure de la plage,
quelques Français ont fait construire dans le style traditionnel ,
une dizaine de maisons.
Villas de vacances , inoccupées actuellement, entretenues et surveillées par des gardiens,
mercredi 19 octobre 2016
Les îles Mitsio
Du 10 au 14 octobre
La distance jusqu'à l'archipel des Mitsio est d
environ 30 milles depuis Sakatia,
ce qui aurait dû nous prendre environ 7
heures de nave .
Partis dès 8h30
lundi, nous ne poserons l'ancre devant la grande Mitsio que largement
la nuit
tombée: pas de vent, de la mer croisée et un moteur qui cale brutalement. ..
Cause ? Gas oil?
Non, malgré 40 litres rajoutés , il ragasse et cale de nouveau
...
Le vent tombe , l'après midi avance, nous non. ...
Beau soleil couchant sur
la mer non calmée. ..
Nous sommes encore à plusieurs milles de la baie où nous
devons nous ancrer,
aucun abri possible
avant ... Finalement moteur ouvert et
constatation faite :
filtre à huile encrassé,
et le Gas oil n'arrive pas.
Obligation pour le capitaine de changer le filtre :
opération réussie,
et après avoir insisté quelque peu le moteur se met gaiement
à tourner de nouveau !
Ouf, on peut repartir,
et juste à ce moment, le vent,
vexé, se lève,
et nous accompagnera jusqu'à la baie de la Grande Mitsio,
l île principale de l' archipel.
Un nettoyage sommaire de la cabine arrière ( gas-oil,
mon amour !),
dîner, on remet la fin du nettoyage au lendemain. ..
Les quelques petits villages disséminés sur les
Mitsio ne sont pas riches,
les locaux
pratiquent le troc, c'est ainsi que contre quelques tee-sheart et shorts,
nous obtenons un beau régime de bananes, quelques citrons verts, et une
langouste.
( préparation au four, sauce moutarde ) !
Ensuite, deux d’entre
eux sont venus solliciter Jany pour réparation d'un de leurs outils :
grâce au “Dremel" magique, elle pourra être
effectuée.
Un camp de pêche a été installé au village, le
prix d'une bière y est plus de 2 fois plus cher
qu'à Nosy Be ! Un seul Français
est actuellement client au camp :
il a le staff pour lui tout seul, et se demande ce qu il a bien pu faire pour
mériter ça !
Peu de monde actuellement , mais d après le
responsable local avec qui nous discutons,
le camp est complet en haute saison.
En tout cas, les installations sont très chaleureuses, de très bon goût,
et
très bien intégrées dans le cadre.
Lors de son premier séjour ici, Jany avait fait des photos, et
l'environnement était magnifique,
mais hélas, je n'ai pas le loisir de connaître certains paysages de la Grande Mitsio
tels que sur ses photos, les collines alentour ont
faits l'objet de brûlis,
( nous en reparlerons ! )
et le décor paradisiaque n' est plus qu'un
souvenir !
Ça c'était avant : Maintenant tout est brûlé sauf le haut des arbres !
Mardi, nous nous déplaçons de quelques
milles et nous ancrons devant une superbe
et longue plage de sable fin, bordée
de cocotiers, avec Nosy Ankarea, en arrière plan.
La langue de terre n'est
pas large à cet endroit de l'île, et il suffit de parcourir environ 500 mètres en
travers , pour être sur l'autre rive plus sauvage, battue par les vagues et le
vent.
Filopré au mouillage avec Nosy Ankarea, en arrière plan
Oui mais, pour ça, il faut trouver le bon chemin, et comme ce n'est pas
le cas, nous arrivons
sur l'autre plage égratignés de partout, après avoir étés
obligés de traverser des épineux
pour nous sortir de ce labyrinthe...Et ce
n'est pas le bain de mer qui va calmer les égratignures !!!
Nous rencontrons deux
papis en train de construire deux pirogues en bois massif, à l'ombre d'un manguier majestueux
: dialogue, pour eux en malgache, pour nous en français, nous essayons de leur faire comprendre que nous trouvons superbe leur travail, puis ils nous indiquent la bonne
direction pour rebrousser chemin : nous
étions passés pas loin, mais vu la hauteur de la végétation. ...
Nous avions
raté le petit sentier entre les hautes herbes.
Baignade beaucoup plus tranquille côté
calme de la baie ! l'eau est transparente, presque un lac...
Les enfants du
village tout en faisant trempette,
tirent un filet dans lequel ils ont pris de
minuscules poissons, et posent volontiers pour la photo !
Quiétude !
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