mercredi 31 mai 2017

JLB



Il nous a quittés ... Cela fait maintenant un peu plus d'un mois .




Nous pensons beaucoup à lui, et son grand cœur,
ses coups de gueule, ses rires, ses idées bien arrêtées,
ses frasques ( nombreuses!)
sa gouaille insolente, tout ce qui fait qu'on l'aime !






Il nous suivait fidèlement sur le blog, (ça, vous le savez par ses commentaires !),
il n'aimait pas la mer plus que ça,
mais certains d'entre vous savent qu'il pilotait, c'était sa passion ! 

Il était membre de l'Aéro - Club de Libourne, avait fait partie de celui
de Ouagadougou , et avait volé entre autres, 
régulièrement au dessus de l' Afrique, qu'il aimait tant.


L’image contient peut-être : une personne ou plus, ciel et plein air

(photo empruntée à son Facebook)


alors, il avait dit un jour, à Jany : moi, je vous suis en avion !

Avec son logiciel de pilotage ,
il se  faisait virtuellement l’atterrissage ou le décollage
de petits aéroports du bout du monde dont nous parlions dans le blog !

Décollages ou atterrissages virtuels des aéroports 

- de  l’île de Saba 
(vous rechercherez ce point minuscule dans les Caraïbes, non loin de Saint Martin) 

avec sûrement une des pistes les plus courtes du monde,( je me souviens que ça l’avait particulièrement impressionné !), 




- de celui de Bocas de Toro , à Panama 





- de celui de El Porvenir, minuscule avec sa piste arrivant  au ras de la mer,
au village principal des îles San Blas, 





- de l’aéroport de l’île de Ua-Pu aux Marquises,
au décor fantastique et parfois lunaire, 





et j'en passe ...


JLB c’était aussi ça ! Tu nous manques !


samedi 13 mai 2017

Les vacances de Madame Pavot !

Du samedi 15 au 27 avril 

Nous avons le plaisir d’accueillir Joëlle, mon amie, pour une dizaine de jours, 
au cours desquels nous allons lui faire découvrir un peu Mada par la voile … 
Son avion est à l’heure ( ! ), elle est un peu fatiguée  mais sans trop : 
Direction  Lokobé mouillage pour la soirée et la nuit, 
c’est calme et reposant, parfait pour tous.



Le lendemain, direction Nosy Komba, grande fête ce dimanche de Pâques, 
avec combat de boxe local, flânerie au milieu des échoppes d’artisanat. 
Le lundi matin, randonnée pour Joëlle, avec Jany jusqu’au sommet de l’île, 
randonnée sportive. 

Là haut, un artisan fabrique des couteaux, dont elle aurait souhaité 
rapporter en France un exemplaire,  
mais l’artisan-fabricant  manque de choix, 
ils reviennent bredouilles de ce côté-là.

Mardi, découverte de Hellville, 



une ancienne maison coloniale à Hellville

magasins artisanat, déjeuner resto malgache 
à côté du marché : City Hallal, menu très local.


Vacances de Pâques : ils sont tous là, au marché !

Après midi, mouillage Lokobé avant de partir 
le lendemain pour la baie des Russes.

Nous profitons de la magnifique plage sablonneuse  et déserte, 
à l’entrée de la baie des Russes : 
toutefois, pour les peaux sensibles, 
il vaut mieux rester dans l’eau 
que sur la plage, à cause de ces « mokafoïs » 
ces sales petits insectes volants voraces, 
seuls occupants de la plage dont on se passerait volontiers ! 
Ils s’attaquent à la peau, par d’infimes morsures, 
qui commencent à démanger dès le lendemain de l’attaque ! 
(J’ai trouvé depuis, « la » lotion préventive (?) 
à étaler sur la peau à base d’huiles essentielles : 
en espérant qu’elle sera efficace !) 


Vendredi


Départ vers Nosy Iranja, à une dizaine de miles de la Baie des Russes. 
Deux îles superbes reliées par une langue de sable à marée basse, 
des eaux cristallines. 


Joëlle teste masque et tuba : mais visiblement, il faudrait aller plus loin  
pour découvrir beau corail et poissons !

L’une des 2 îles est « privée » avec un complexe hôtelier 
qui ne fonctionne pas, 
pour la petite histoire, propriétaires et associés, en bisbille ! 

Mais pas question de mettre un pied à l’intérieur de cette île, 
hormis la plage, des gardiens se chargent de dissuader les curieux …

L’autre île est touristique, avec un petit complexe hôtelier très sympa 
devant la plage de sable fin, c’est sur cette île, 
que viennent les touristes depuis Nosy Be en bateau rapide, 
pour  passer la journée. 


Langue de sable à marée basse

Le calme revient dès 4 heures de l’après midi, 
malheureusement nous ne pouvons pas en profiter, 
car aucun mouillage n’est suffisamment abrité, 
pour permettre à Filopré d’y passer la nuit.

Nous filons donc vers Ambarahamamay
village au fond d’une baie profonde , 
véritable trou à cyclone, endroit calme et serein.



A l’entrée de la baie, au coucher du soleil, nous prenons en « remorque » 
une pirogue à voile et ses occupants, qui sont encalminés, 
et empêchés d’avancer par un courant contraire, 
ses occupants sont ravis de l’aubaine.




Samedi

Ambarahamay est un village où l’on devrait trouver du miel 
qui fait sa réputation ; toutefois, ce n’est pas encore 
tout à fait le moment de la « récolte », 
et nous en sommes pour nos frais !



Visite du petit village où nous rencontrons des habitants 
qui ont besoin de médicaments pour un bébé grippé, 
( pas facile de savoir quel médicament proposer ! )
l’instituteur, qui nous fait visiter l’école 
et auquel nous faisons don de matériel, crayons, etc…



Dès la primaire, l’apprentissage du français devient obligatoire, 
mais ça ne doit pas toujours être évident, 
l’instituteur du village lui-même, malgré sa bonne volonté, 
maîtrisant difficilement notre langue, et comme dans les familles locales, 
on doit plutôt parler malagasy, ça n’aide pas beaucoup les enfants ! 



Pourtant, ces enfants sont de véritables « éponges » qui absorbent 
les mots français très facilement et rapidement ! 
Pas de collège dans ce village, où les enfants «  qui en ont les moyens » 
doivent devenir internes à Nosy Be, pour la suite des études dès la 6ème.
 
Visite chez Théophile et Josiane, restaurateurs locaux, 
que Jany avait déjà connus lors de sa précédente visite ici. 
Josiane, la restauratrice, comme beaucoup de femmes des alentours actuellement, 
est partie pour plusieurs jours à la récolte du riz de montagne, 
de même que la femme de Paul-le-pêcheur. 


la côte ouest, à l'extérieur de la Baie des Russes ( archives) 

Nous remontons samedi après déjeuner vers la Baie des Russes 
où nous passons le dimanche :


Face à un hôtel luxueux sur cette côte à l’extérieur de la baie, 
on a importé sur cette petite île déserte 
( photo ) des lémuriens pour le plaisir des touristes ! 
Tous les jours, on doit leur porter de la nourriture,car il n'y a rien sur cette île permettant qu'ils se nourrissent : cherchez l’erreur ! 

Cristiano petit-fils de Paul, est tout fier : 
Joëlle vient de lui offrir une paire de lunettes de soleil, 
avec chainette customisée à sa taille !



I'am the king of the petrole !



Joëlle re-plonge et a le plaisir de suivre les évolutions d’une tortue, 
pendant que Paul-le-pêcheur, gratte la coque de Filopré, 
couverte d’algues, de crustacés, (qui prolifèrent à une allure folle 
sous le bateau, vu la température de l’eau) 
ce qui lui permet de gagner quelques Ariary ; 

pas facile pour les locaux de cette baie isolée de se faire un peu de sous !

Toutefois, nous nous demandons, si cet endroit magnifique ne finira pas 
un jour ou l’autre, par être la proie de promoteurs, 
ce qui malheureusement lui enlèverait beaucoup de son charme  
et de son authenticité !

 Après déjeuner retour  vers Lokobé, sous voile, où nous arrivons de nuit.


Attente crispée des résultats du 1er tour de la présidentielle !


Antitorona , lundi 24 avril

D’abord, l’anniversaire de Joëlle ! Petit cadeau-souvenir  au petit déjeuner.



Elle a apporté dans ses bagages un lot de lunettes de vue, 
dons de collègues de travail (merci à eux tous), 
et quelques layettes, 
que nous devons porter au village d’Antitorona, 
au nord-est de Nosy Komba.
Ce village bénéficie depuis plusieurs années (1997) 
d’un vaste projet à l’initiative d’un Italien Stefano, (dont lien ci-dessous), 


et plus récemment, de la création d’un jardin communautaire, 
dûe à la bonne volonté d’une association dePezilla la Rivière ! 
Le monde est tout petit ! 
Nous avons visité ces jardins «  suspendus » (!), 
qui ont besoin d’une petite reprise en mains, mais dont la vue 
sur les îles et la mer est magnifique ! 









Les plantations et cultures de ces jardins donnaient bien 
les premières années, mais on nous explique que depuis, 
les maladies dans les cultures s’en donnent à cœur joie, 
un moyen serait la pratique de la permaculture pour tenter 
d’enrayer tout ça, mais il faut trouver des spécialistes !





Et puis, les zébus s’en donnent eux aussi à cœur joie dans tous ces jardins, 
faute de clôtures, pour protéger les cultures…

Le village lui-même est bien structuré, avec une majorité de maisons  
construites en dur, qui semblent « confortables » .
Certains villageois ayant reçu une formation en maçonnerie, 
s’attellent aux constructions.



Visite d’une classe du collège et discussion conviviale avec son directeur, 
et une des professeurs : 



Les enfants semblent avoir beaucoup 
de chance ici, comparés à de nombreux autres établissements, 
cette école et le collège semblent dignes de ce nom, 
et des enseignants paraissent motivés. 


Un internat pour les enfants de l’île habitant loin de ce village 
venant le plus souvent à pied, à travers les collines 
(660m d’altitude maxi) depuis le leur.




Ici c'est la plage à marée basse , qui tient lieu de terrain de sport !




L'énergie au village

Le village dispose également de l’électricité fournie grâce à l’eau 
des sources coulant du haut de la montagne, captée, 
et transformée grâce à une turbine ; 
une somme symbolique est demandée aux villageois, 
chaque mois pour leur consommation.

Existe également un dispensaire, et une salle de maternité 
venant d’être créée récemment, 
et pour laquelle le village vient juste de recevoir un appareil 
pour les échographies, fournie par un « sponsor ». 
Une jeune gynéco (originaire du village) devrait s’y installer… 

 Nous avons passé la soirée invités chez Stefano, 
dont nous avons fait la connaissance ce même jour.



Visite de Lémurialand à Hellville, le lendemain, 
pour faire découvrir à Joëlle ces makis dont on lui parlait 
tant mais dont nous n’avions pu voir que quelques rares exemplaires, 
depuis son arrivée. 





Passage à la distillerie d’Ylang-Ylang, et emplettes 
de quelques huiles essentielles, à sa boutique .



Vue depuis les "toilettes panoramiques" sur les plantations de Ylang


Ses 10 jours de vacances touchent à leur fin, et nous sommes 
tristes de la voir déjà repartir !