dimanche 18 décembre 2016

Au cœur de Nosy Be .

Balade en quad le 13 novembre.


Première halte pour  l’Arbre Sacré de Mahatsinjo à quelques kilomètres de Hellville en bord de mer.





















Offert par les Indiens à la reine d’alors (dont je vous épargnerai  le nom), 
ce banian monumental de 200 ans, dont la surface couvre maintenant 5000m2 
(un seul  tronc d’où sont parties de tentaculaires ramifications !) 
fait l’objet de toutes les attentions : 
les offrandes y sont quotidiennes, en vue de la réalisation de vœux. 
Tendu par endroits d’étoffes rouges et blanches (rouge : l’or, blanc : l’argent), 
il reçoit miel, bouteilles de rhum, nourriture, et même billets.  
On le laisse proliférer en tout respect, et bientôt le parking 
qui jouxte son domaine disparaîtra sous ses branches !




La visite se passe pieds nus, et en habit traditionnel prêté gracieusement  
(« lamba » pour les femmes : 2 pièces de tissu, aux motifs identiques 
souvent ornées  d’un proverbe, une pièce autour du corps, et l’autre sur l’épaule 
ou très élégant autour de la tête).   

Nous quittons l’habit traditionnel,  et également la route pour les pistes : 


Vue du port de Hellville depuis les hauteurs.






Ci dessus, le centre de Hellville et le canon au dessus du port. 


Le dimanche  à Madagascar est très vivant, c’est, entre autres , jour de lessive ! 
Partout ! Le linge propre est déposé à même le sol où il sèche au soleil, 
sur les rochers, ou dans l’herbe, faisant des taches colorées ici et là …
Là dans la baie voisine de celle du port de Hellville.



Nous nus enfonçons par les pistes pentues  et accidentées, 
au cœur d’une plantation de cacao heureusement à l’ombre la plupart du temps.
C’est le début de la saison des litchis, les voici dans l’arbre … 



 La piste à travers la cacaoteraie (ou cacaoyère ou cacaotière !)  , 
nous conduit jusqu’à l’Est de l’île, au village de pécheurs de 
Ambatozavavy…  (En bateau ça va vi(t)  😉😉! 

Ce village est le point de départ « en bateau », pour la réserve de Lokobe.

Traversant ensuite les plantations de ylang, nous rejoignons  
la route plus « confortable » de l’aéroport, vers le nord de l’île.

Magnifiques points de vue sur les baies et l’océan :

Malheureusement, dans ce pays, 
LA « tradition » de l’écobuage a la vie dure, 
massacrant les paysages, et dénudant les sols, 
jusqu’à ne laisser apparaître que la latérite rouge, 
qui au moment de la saison des pluies, va se mettre à « saigner »,
 plus rien ne retenant les sols appauvris entraînés par les torrents de boue. 
Et ceci, sur des centaines et des centaines de kilomètres carrés, 
notamment sur la grande terre. 
C’est un spectacle de désolation que tous ces paysages brûlés, bien triste pour ce pays. .. 
Et véritable catastrophe écologique (plus de 3000 km2 de forêts brulées par an ! ) 
Disparition d’espèces, ensablement des fleuves …Etc. 
Cela rappelle étrangement la Malaisie et ses brûlis 
pour les plantations de palmiers à  d’huile …



Après les brûlis ....



Panne d'embrayage subite en pleine côte, dans la pampa, 
alors que nous avions prévu d'aller grignoter les pieds dans le sable ! 
Dommage !

Le capitaine tente de repérer sur le GPS, l'endroit où nous nous trouvons, 
avant d'appeler le loueur à la rescousse !




Finalement nous déjeunerons  quand-même les pieds dans le sable !  
À l’heure espagnole ! 



Sur la route nous ramenant à Hellville, il y a foule , partout où nous passons  : 
le dimanche est jour de repos et de retrouvailles, 
entre autres, autour des stades de foot, 
où la population vient en nombre assister aux matchs. 
Même les zébus, sont au bord du stade en tant que spectateurs !   

Dans les villages les rues sont bondées, beaucoup d’ambiance, 
les cafés sont à bloc, les taxis brousse sont surchargés…
Ça vit le dimanche dans l’île de Nosy Be !  




1 commentaire:

  1. Décidément l'amiral, là, toujours aussi nul avec la mécanique! Bousiller l'embrayage d'un truc aussi rustique, faut y mettre de la bonne volonté non? Va êt'dur le recyclage ma p'tit'couille! Je t'aime qd même allez! :-D

    RépondreSupprimer

Commentez, il en restera toujours quelque chose !