samedi 8 octobre 2016

Makis-Makis, Ylang-Ylang !



Lundi 26 septembre

Petite incursion au pays des lémuriens : 
« Lémuria Land » 
est un parc de sauvegarde de cette espèce, 
couplé avec une distillerie d’Ylang-Ylang.

Parc superbe, réserve naturelle et botanique 
au milieu des ylang centenaires qui ont fait la réputation 
de l'île de Nosy Be, et d'une végétation luxuriante

Si Tepua notre jeune amie marquisienne, 
qui fabrique son monoï artisanal 
avec des fleurs d’Ylang-Ylang, 
provenant d’arbres de 25 mètres de haut, 
pouvait voir les Ylang de Nosy Be, elle serait fort étonnée 
(comme nous, d’ailleurs) d’apprendre comment ici, 
ils sont ratiboisés dès qu’ils atteignent 2m, 2m50 !

Ceci afin que les cueilleuses puissent atteindre les fleurs, 
beaucoup plus aisément, lors de la récolte !


En bas ; les Ylangs "ratiboisés".

Nous avons la chance de pouvoir assister à la distillation 
de la cueillette du jour (ou plutôt de la nuit précédente) 
car pour pouvoir développer les arômes les plus subtils, 
les fleurs doivent être ramassées,
entre 4h et 9h du matin, avant le plein soleil.


Bien sûr, la petite « main d’œuvre », 
les femmes donc, 
sont cueilleuses, les hommes s’occupant 
de la transformation de la fleur, lors de la distillation.

Parfum sublime et entêtant de la fleur, 
dont 250 kilos sont entassés ce matin, 
avant de subir la transformation en huile pure. 
( il faut savoir que de 50 kilos de fleurs, 
on tirera seulement 1 litre d’extrait !)


 
Cette distillerie est la plus importante de Madagascar, 
fondée vers les années 1880. 
le premier jus étant destiné à l’exportation vers Grasse 
et ses usines de parfums,
le second jus est destiné à la commercialisation 
des huiles essentielles. 

D’ailleurs, il y a tout ce qu’il faut 
à la petite boutique attenante!


la machine à vapeur, belle antiquité

Accompagnés de notre guide Emmanuel, 
nous parcourons le domaine aménagé également 
en vue de la sauvegarde des Lémuriens.



Ces adorables peluches n’ont pas toujours eu la vie facile :
  
Sur la « grande terre » n’ayant pas grand-chose à manger 
les habitants en ont  passé des centaines à la casserole, 
en ont sacrifié d’autres, 
pour des problèmes de superstition, 
d’où bien sûr, raréfaction de cette espèce, 
et prise de conscience de la nécessité 
de préservation des survivants …














Ici ont été emmenés pas mal de représentants du sud de l’île, 
qui sont acclimatés en « semi captivité », avant d’être remis 
en liberté en sécurité dans le parc.



https://www.youtube.com/watch?v=vWGGMncR5n0

Habituellement, ils se nourrissent de fruits et de feuilles 
qu'ils cueillent eux-mêmes dans les arbres. 
Mais quand les fruits ne sont pas encore mûrs, 
ils se rapprochent des humains, 
espérant trouver de la nourriture auprès d'eux. 


Jany, peut-être une petite banane ? 

Puis de nouveau à la saison des fruits, ils repartent 
dans les arbres, redeviennent autonomes, 
jusqu’à la fin de saison suivante.​ 
Le matin est réservé plutôt aux fruits, 
mangues, papayes, bananes... 
Les feuilles, c'est pour l'après-midi, nous explique le guide, 
car c’est une nourriture plus légère.




Le parc abrite aussi de beaux spécimen de caméléons, 
ici Monsieur et Madame : de très belles couleurs, changeant 
selon l’humeur, ou pour la parade nuptiale ! 
Ce n’est pas le plus fort, ici, qui gagne, 
mais celui qui a la plus belle couleur…
















Moins sympathiques, ces crocodiles du Nil, 
les plus dangereux parait-il. 
Sur terre, ils peuvent courir jusqu’à 17 km à l’heure ! 
Plus vite que nous ! 
Notre seul échappatoire serait de nous réfugier dans l’eau, 
où ils ne viendront pas nous chercher, a assuré le guide, 
attendant seulement que nous sortions … A bon entendeur !



La tortue carnivore : 
une jolie petite bestiole, qui fera un score de 0 à 0, 
si se fait manger par un crocodile : 
dès qu’elle sera dans son intestin, elle ressortira sa petite tête, 
et commencera à le grignoter! 
Ni l’un, ni l’autre ne s’en remettront !



Vous voyez cette vénérable tortue des Seychelles
âgée d'environ 250 ans, 
avec sa carapace « endommagée » ? 
Un taré de soldat lui a tiré dessus, lors événements, 
qui se sont produits dans l’île en 2002 ! 
Heureusement la balle a ricoché ! 
Il parait que le soldat est toujours en prison : bien fait !



Nous allons délaisser quelques jours Filopré, nous partons jeudi 
sur « la grande terre » dans la région de Diego-Suarez, 
pour quelques jours de découvertes !  
A bientôt !


  








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