samedi 8 février 2020

Échappée nautique du 8 au 29 janvier 2020



JEUDI 8 JANVIER :
Nous prenons quelques « jours » de vacances, 
nous « montons » en voilier, vers le nord de Madagascar, 
jusqu’à l’avant dernière baie avant le Cap d’Ambre…
   



Départ de bonne heure de Nosy Komba, vers Nosy Faly petite île située 
à environ 7 miles nautiques  au NE de Nosy Komba, pas de vent :
nave d'environ 2 heures, au moteur.
Mouillage très protégé entre l'ile et la Grande Terre, un village sur la plage de l’île, 
du côté terre ferme, quelques bâtiments destinés à stocker 
des marchandises… 
Trafic ininterrompu, entre les 2 rives, livraisons côté île, 

apparemment une seule barque à moteur a le monopole du transport, 
m'apprend Jany, qui a déjà traîné ses tongs ici.


village sur Nosy Faly

Dans le sens ile-terre ferme, la barque fait le plein de passagers, 
accompagnés parfois de leurs vélos, et de leurs motos.
Quelques pirogues de pêcheurs nonchalantes non loin du voilier, 
un temps assez lourd, à cette saison des pluies, on a souvent droit à un orage le soir, 
amenant des grains avec lui.



la Grande Terre depuis Nosy Faly

VENDREDI 9 JANVIER :
Plutôt que de partir dès aujourd’hui vers les Mitsio, 
nous allons faire une balade dans l'ile, 
il y a en principe une moto à louer, sauf que la dite moto … est en panne.
Pas de voiture sur Nosy Faly : une seule piste  permet aux 3 tuk-tuk 
de l'ile, aux quelques motos de particuliers, et surtout aux vélos 
(mais ne pas se croire en Hollande,  surtout !) de se déplacer, quand aux autres, 
peut-être les plus nombreux, eh bien, ils marchent à pied….







la " piste " de Nosy Faly
















Nous louons donc les services d’un Tuk-tuk, pour la modique somme 
de 15000 Ar, qui va nous balader jusqu’au nord de l’île 
par cette unique piste d’argile rouge, bien tracée, 
où se croisent ceux qui « montent »et ceux qui « descendent » : 

notamment beaucoup d’écoliers, qui font plusieurs kilomètres à pied, 
pour rejoindre leur école, ou collège. Toujours souriants, pour la plupart, 
ils se font un plaisir de faire des signes, et dire bonjour de près ou de loin.

Nosy Faly est pratiquement plate, et la piste est partiellement ombragée
en majorité par d’énormes manguiers,
et autre végétation luxuriante à cette période.


Nosy Be vue depuis Nosy Faly

De petits groupes de maisons locales sur le bord de la piste ponctuent le parcours,
tout est dans l’ensemble assez net, et bien tenu.
La promenade est très agréable, le chauffeur selon les besoins des uns
ou des autres, s’arrête pour saluer, ou tailler une petite bavette,
nous avons  droit à un autre passager,


(on pensait avoir « charterisé » le tuk-tuk, mais non…
Bon, normal, il n’y en a que 3, et ce n’est pas parce que les «  vahasas » sont là,
que les locaux vont devoir marcher à pied !

Arrivés sur une des plages du nord, nous demandons au tuk-tuk,
de nous rejoindre à l’autre bout, pour pouvoir nous dégourdir un peu les jambes.

Bien sûr, là aussi, les enfants se précipitent dès qu’ils nous voient marcher sur le sable !
Mais ils sont gentils, souriants, et curieux !

La plage de sable est très longue,  marée basse, quelques bateaux la quille visible,
sont à moitié couchés sur le sable.



Nous savons qu’un éco-Lodge existe quelque part, pas très loin,
on aurait peut-être pu y déjeuner, mais après renseignement
auprès de notre chauffeur,
il faut appeler pour réserver, ce qui se comprend fort bien,
pas beaucoup de touristes en ce moment, saison creuse, et le resto doit surement
être obligé
de prévoir à l’avance les repas ;

«  Eco Lodge chez Claudine » coté Ouest de Nosy Faly.
Les commentaires sur Internet sont élogieux ; il faudra venir essayer !

Mais pour  aujourd’hui,
nous devrons nous contenter de la petite gargote locale,
revenus au village.
Galettes de farine aux achards (délicieux) et riz avec
son « bouillon » de poissons, le tout pour 10000Ar
(pour deux, soit environ 2,50€ !)

ce sera sûrement un peu plus cher CHEZ CLAUDINE ?!
Nous reviendrons !

SAMEDI 10 JANVIER

Nous avons décidé de faire une petite halte, à TSARA BANJINA,
petite île des Mitsio,
en fin de matinée, non pas pour y déjeuner, mais simplement
pour siroter
une petite bière ou autre boisson…

Ile de riches, avec sa plage de sable blanc paradisiaque,
et son eau turquoise !
Ne possède qu’un hôtel et ses dépendances,aucune autre habitation. 
Les séjours ici sont « all inclusive »
et les clients qui ont les moyens viennent  
se « ressourcer » dans ce petit coin de rêve !
L’île n’est pas grande,
mais possède cependant son héliport
(oui, je sais… Ce n’est plus dans l’air du temps ! ?)
et un service de bateaux rapides, jusqu’au port de Hellville,
pour les moins pressés !

J’ajoute, qu’en 2016, Sa Majesté MOHAMMED VI y a fait un petit séjour
après sa semaine surbookée lors de la «Semaine de la Francophonie »
à Antananarive,

(Il paraîtrait qu’il avait amené son propre mobilier sur cette île,
pour ces quelques jours …
Un ange passe … Les ailes polluées par l’empreinte carbone !!! )
Bon, on a les moyens ou on ne les a pas, que diable !





Aujourd’hui … On ne sait pas…
Peut-être qu’il n’y a « que » Georges Clooney,
ou Leonardo ? On va bien voir !

Nous avons de la chance, il n’y a pas de vent, donc facile
de mouiller devant la plage :
nous y sommes passés devant à plusieurs reprises en allant aux Mitsio,
mais jamais arrêtés ;
selon la saison, ce n’est pas toujours calme pour y mouiller ;
mais aujourd’hui … Idyllique !

Nous débarquons sur la plage dorée, au sable hyper fin,
qui ne brûle même pas les pieds ? (Mais comment font-ils ?) …
Là, un employé s’avance à qui nous demandons
s’il est possible de prendre un pot au bar,
(il nous tend déjà les bras, le bar, il domine la plage,
c’est superbe, mais pas ostentatoire!)
 
L’employé  nous fait savoir qu’il va voir avec le chef,
puis se retourne et nous demande :

«  -Quel est votre effectif ? »

Euh … Avec Jany nous échangeons un regard ?
À moins qu’il y en 12 de plus, cachés sur le voilier ???
Eh bien, notre «  effectif » est de 2, lui répondons-nous !

Bon très bien, il nous fait signe de nous diriger vers le bar à un  étage
tout ouvert sur  la mer, terrasse et sol tout en sable fin, des canapés  
rotin qui tendent leurs bras, et des petites tables basses,
entourées  de fauteuils confortables, tandis que le resto est au 1er étage. …

Finalement, le gérant Loïc, vient nous saluer, se présenter,
et entame avec nous une discussion sans chichi,
nous passons un très bon moment ;
A cette saison l hôtel ne semble pas surchargé de clients,
c’est très agréable, … Mais nous ne sommes pas arrivés au bout de notre nave,
et déjà nous devons relever l’ancre !  Au revoir belle plage dorée !

PS : finalement, ni George, ni Leo sur la plage ?
Etaient ils en train de siroter un « Nespresso » dans leur bungalow,
ou partis  à la pêche au gros ? On ne le saura jamais !

Nous avons continué notre chemin, par temps très lourd,
très orageux, voyant les nuages s’accumuler de plus en plus gros,
nous nous doutions bien
que nous n’arriverions pas secs
au mouillage de la Grande Mitsio ! Pas raté !

Juste à l’entrée de la baie, le vent avant le grain s’est mis
à souffler très rapidement,
monté jusqu’à 25 nœuds, suivi du grain,
une pluie tropicale avec des gouttes grosses
comme le poing !
Vite, vite, essayer de voir où se diriger,
car la pluie masquait tout le paysage.
Sous des trombes d’eau nous avons entrevu un bateau à moteur à fond,
rentrant dans la baie, essayant de passer entre les gouttes ! Raté !

Heureusement, nous étions le seul voilier,
pas besoin de se préoccuper d’autres bateaux au mouillage,
mais c’est trempé jusqu’au slip que Jany a descendu l’ancre,
avant une bière bien méritée !

DIMANCHE 11 JANVIER

Nave grande Mitsio à la côte de la Grande Terre, baie Ampamonto :

Juste  avant notre départ, une pirogue s’approche et le pêcheur  
nous demande si nous voulons du poisson ? 4 belles carangues
passent aussitôt de sa pirogue sur Filopré, deux repas d’assurés !

Partis de Mitsio de très bonne heure, nave sans problème,
en passant devant l’île de Nosy Lava,
nous arrivons juste au moment du grain (!) à la baie Ampamonto
vers 13h30.
Filets de carangues, et purée maison au menu, sieste, baie déserte,
un peu tristounette !
Nous y passons la nuit de dimanche à  lundi.

LUNDI 12

La nave du jour va être un peu plus longue ;
nous devons contourner le Cap San SEBASTIEN,
puis nous allons nous retrouver dans une zone pas forcément
très agréable à naviguer :
très forts courants, et pas toujours dans le sens qui nous arrange,
zones de hauts fonds, il faut être en surveillance accrue, à noter avec ça,
que le pilote automatique fait toujours la gueule,
d’où l’obligation de barrer sans cesse.
(Malgré diverses réparations et matériel neuf, il ne veut toujours rien savoir).
Si l’on ajoute le vent en face, ça n’a pas été la journée la plus cool …
Nous avons mouillé à midi dans une baie pour déjeuner,
mais n’y sommes pas restés,
préférant la baie d’Ambararata  quelques miles plus au nord, plus sécure,
pour y passer la nuit  et y laisser Filopré le lendemain…


coucher de soleil dans la Baie Ambararatra


MARDI 13

Tant qu’à n’être pas si loin que ça de Diego Suarez, une trentaine de kilomètres, 
autant en profiter pour y faire un « saut » terrestre…
Quelques courses alimentaires s’imposent, et nous serons contents
de pouvoir faire
un petit coucou à Juliana qui y a posé ses valises depuis plus d’un an.

Mais quand on est à Mada, une trentaine de kilomètres,
ca se compte en heures !
Déjà, il faut s’organiser : savoir si un taxi-brousse
dessert le village en bord de la baie ???

Juliana contactée la veille, pense qu’il nous faudra
bien faire 5 kilomètres à pied,
avant de pouvoir en trouver un, au village un peu plus important.

C’est ce que nous confirme un malgache du petit village sur la plage 
réduisant à 2 kilomètres la distance à parcourir à pied.
C’est meilleur pour le moral ; 
il nous propose de s’occuper de l’annexe,
et également de nous accompagner pour repérer
le chemin jusqu’à Mangoaka 
le village où passe le taxi brousse.
On commence à monter la colline…

Heureusement pas trop longtemps, ensuite le chemin est plat,
passant en haut du plateau qui domine la baie…
Notre guide insiste pour nous accompagner plus loin :
plusieurs pistes s’entrecroisent,
et sans lui, nous n’aurions pas forcement pris la bonne,
nous lui devons un grand  merci !
Mais quant aux 2 kilomètres, c’est Juliana
qui avait raison, plus près de 4 kilomètres que de 2 en réalité !

Notre guide nous précise que le taxi au retour nous déposera
pas loin du village de la plage,
en effet, des empreintes de pneus longent la piste
qui est suffisamment large pour une voiture !
Soulagés de savoir qu’on ne sera pas obligés de trimballer
les courses, à pied, sur 4 kilomètres !

Arrivés à Mangoaka, reste à savoir à quelle heure
passe le prochain taxi brousse !
Il est 9H40, Nous apprenons qu’il est annoncé pour 11 heures.
Mais à Mada ? Rien de moins sûr !
Nous prenons place sous un abri de fortune,
à l’ombre, tandis qu’un  4x4 «US » garé tout près
déverse des flots de musique locale, 
apparemment il s’agit d un véhicule  médical,
sponsorisé par ‘’ USAid »,
la musique étant destinée à attirer les clients qui doivent se faire soigner ???
Je ne sais pas si le but est atteint, mais pour le bruit, oui …

Arrivée du taxi-brousse vers 11H15, qui nous annonce qu’il doit aller
jusqu’au bout de la piste (4 kms donc !)
déposer les derniers passagers,  
et qu’il revient dans 20 mn environ !
On n’est pas encore arrivés à Diego !

Finalement le taxi partira vers midi,
nous avons les 2 places à côté du chauffeur très francophone,
Il a passé 4 ans en France entre  l’armée et l’AFPA  
à Mulhouse et Colmar (on sait tout) ;
Je suis assise au milieu, sur un siège qui a connu  des jours meilleurs,
et sous mes jambes,
la chaleur du moteur est insupportable;
je ne sais pas si  c’est pour cette raison
qu’ il y a 2 bouteilles d eau congelée sur le plancher (?)
mais l’une d entre elle
 servira de support à mes pieds (nus), avec bonheur pendant tout le trajet !
 
Le taxi qui lui aussi a connu des jours meilleurs,
est archi plein de passagers,
et de bagages divers, jusque sur le toit…
On s’arrête tous les 200 mètres pour en ajouter encore.
Le dernier arrêt pour charger 40 litres de lait de chèvre, dont le chauffeur
nous apprend qu’il est très bon en sortant d’ici,
mais que dès qu’il arrive à Diego, il est coupé avec de l’eau !!!
Eh oui, PAS DE PETIT PROFIT !

La saison des pluies battant son plein, la piste par endroit n’est qu’une
grande mare d’eau boueuse, plus ou moins aisée à passer
à cause de toute la circulation,
qui finit par en faire une gadoue infâme.

Certains « gués » ont été aménagés avec des pavés, (lors de la colonisation),
et continuent
à remplir fidèlement leur office.
A un autre endroit, un pont sur lequel sont posés des madriers,
d’après le chauffeur ils ont été remis il y a juste quelques jours…
Sinon il fallait rouler sur la structure !

La piste longe ensuite «  la Baie du Cul de Sac Gallois »
et les salines de la
Compagnie Salinière de Madagascar ;
cette société est la plus grosse exploitation de l’île,
produisant dans les 80000 tonnes annuellement.
Des camions font des allées et venues incessantes entre les salines et Diego,
ce qui, à cette saison n’arrange pas du tout la piste.

Reste environ 11 kilomètres jusqu’à destination,
les paysages sont très agréables, très verts, succession de collines boisées, 
de grands manguiers,  jusqu’à arriver…
dans la zone qui sert de décharge aux ordures de Diego…
Et ceci sur plusieurs kilomètres, à  ciel ouvert.
Des camions déchargent, bien sûr, les gens fouillent
pour essayer de récupérer.. . Ce qu’ils peuvent !

Ceci nous amène à Diego  à 14 heures !
Sachant que le taxi brousse retour est à 16 heures (malgaches…)
Nous lui indiquons que nous serons 2 au retour,  
il nous reste juste deux heures,
pour voir Juliana et faire nos courses…
La journée à Diego sera de très courte durée !

Un déjeuner vite fait chez Juliana, contente de nous revoir,
de nous présenter son ami suisse Mario, de nous montrer
leur maison, jardin, piscine,  
Et nous voila déjà en train repartir faire nos courses, au pas de charge !


dans le jardin de Juliana ...


Nous avons 10 minutes de retard à l’arrivée au parking des taxis,
et …L’exception confirmant la règle,
LE TAXI-BROUSSE est parti depuis quelques minutes !
Sans nous attendre !

Mario au volant de son 4x4, essaie de le rattraper …
Mais quand nous parvenons à sa hauteur,
nous comprenons pourquoi il ne nous a pas attendus !
Il est archi-complet,
de toute façon,  on ne pouvait pas mettre un passager de plus !
Bon …
RETOUR à Diego, il faut trouver une alternative,
Jany ne voulant pas laisser Filopré
 seul la nuit, dans la baie, au-cas-où, nous devons rentrer absolument !

Heureusement, nous avons « l’habitude » de « charteriser »
les Taxis 4L de DIEGO !
Il y a 2 ans, lors de notre précédent séjour ici,
nous en avions « chartérisé »
un, très sympa d’ailleurs, pour nous ramener à Ankify
(240 kilomètres)
en faisant une étape au Parc de L’ANKARANA,
et cela ne nous avait pas coûté une fortune !

Nous en trouvons donc un ce soir, prêt à nous ramener à la baie d’Ambararata,
marchandage à 150000Ar (environ 35€) ce qui n’est pas très cher,
vu la distance et l’état de la route :
4L en très bon état ( oui, oui !) 
arrivant de … Marseille,
où habite la sœur du dit-chauffeur de taxi ! Allez !
C’est parti  pour 1 heure et demie de route, plus rapide que le taxi-brousse !

A l’arrivée à Mangoaka, nous prenons « un guide local »
en tant que co-pilote,
car pour  les 4 kilomètres restant  nous ne sommes pas tout à fait sûrs
de la route exacte,  
nous l’avons parcouru le matin sous le soleil, là,
la nuit tombante transforme un peu le paysage et nous ne voudrions
pas nous égarer avec nos paquets !

Mais tout est bien qui finit bien, nous arrivons au petit village
 la nuit quand même tombée,
notre gardien est à côté de notre annexe,
vraiment très sympathique, le plus compliqué sera de retrouver
Filopré dans la baie,
car la lune n’est pas de sortie,
ou ce sont les nuages qui l’empêchent de remplir son office !

Mercredi 14 janvier

Nous filons quelques miles nautiques pour nous ancrer à la Baie du Courrier,
située un peu plus nord, mais aujourd’hui, pas beau temps !

La baie porte ce nom, car au temps béni des colonies (comme dirait Michel Sardou ?),
le courrier arrivait par bateau ; les plis « urgents » étaient débarqués
dans cette baie (d’où son nom) et était acheminés
par voie terrestre jusqu’à Diego.
Le navire, lui, contournait le Cap d’AMBRE  et arrivait plus tard à Diego.

Aujourd’hui, la poste à Mada est dans un tel état que …
On ne sait pas du courrier ou du navire lequel des deux arriverait le plus vite à Diego !

Toujours dans cette baie, il nous a été donné de voir avec étonnement pour
la première fois à MADA, une  « tour de garde » en haut de son piton rocheux ;
verrue totale sur ce piton magnifique, elle aurait également été érigée
par nos compatriotes … Mais bon, les « Bâtiments de France »
ne furent sûrement pas consultés avant la construction !


le petit truc carré... En haut de la montagne ! quelle verrue !


Aujourd’hui, c’est journée lecture, vu le temps !

PS : photos prises avec le portable pour la plupart !
Pas de soleil, la qualité n'est pas au rendez-vous ! on s'en excuse !

la suite à demain .... 


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