mardi 4 août 2015

La Vallée de Mai samedi 1er août





Jany m’avait prévenue, ça ne l’avait pas beaucoup inspiré…

Mais quitte à se faire une idée soi-même, je voulais mettre les pieds dans cet endroit, 
plutôt mythique à mes yeux !

C’est en effet dans cet immense site protégé et inscrit au Patrimoine Mondial, 
qu'existent  6 variétés endémiques de palmiers, dont celle du fameux coco de mer *,
 qui a fait plus ou moins la célébrité de ces îles ! 

On pénètre dans une véritable cathédrale de verdure, ou il est difficile de voir le ciel,
 lorsqu’on est sous sa voûte ! 




  Les sentiers sont tracés au cordeau, et ce sont à perte de vue, des palmiers, des palmiers , des palmiers immenses, feuillages gigantesques, sur des hectares et des hectares de collines … 
De quoi se perdre, si on sort des chemins tracés . 



Le bruit des palmes agitées par le vent est assez impressionnant lorsqu’elles se heurtent entre elles.

Et les fameux cocos fesse, me direz vous ? Eh bien, moi, qui m’imaginais qu’ils jonchaient le sol,
 et qu’il n’y avait qu’à se baisser pour en ramasser un, déception … 
(Comme quoi, on se fait toujours des idées fausses, avant d’avoir vu la réalité !).



Ceux qui sont sur les arbres, ne sont pas encore à maturité, commencent pour certains à avoir la forme bien connue, encore d’un vert tendre. Quant aux autres, ceux qui nous font fantasmer, il y en a quelques uns exposés à l’entrée du parc, il faut bien justifier le prix de l’entrée, certes superbes, mais tout ça … Ne vaut pas le jardin de Pamplemousse à Maurice, qui reste le plus beau jardin que j’ai vu jusqu’à ce jour.
Mais bon, si l’on vient aux Seychelles, je suppose que la Vallée de Mai est tout de même un passage obligé !

A part cela, excellente soirée de samedi, à bord d’un voilier de location, à l’anse Lazio : nous avons fait la connaissance de deux de ses occupantes, justement en nous rendant à la Vallée de Mai : rencontre fortuite mais bien sympathique de Betty  et Christine, Parisiennes d’origine du Sud-Ouest, avec lesquelles nous avons échangé tout le temps du voyage en bus, et que nous avons ramenées en soirée, à bord de Filopré, jusqu’à l’anse Lazio, puisque nous-mêmes avions changé de mouillage.

Le vin , le rhum , et autres ont coulé à flot, discussions animées, avec les  8 occupants dont Pierre , le « skipper » en titre, qui a fait lui-même beaucoup de navigation.
C’est la tête assez lourde,  que nous avons regagné notre bord, à plus de minuit…
  

·         Le « coco de mer », a longtemps été appelé ainsi, car il pouvait dériver sur des milliers de kilomètres en mer, jusqu’en Indonésie, et les marins croyaient qu’ils poussaient sur des arbres sous-marins … Il leur accordait des vertus aphrodisiaques (bien sûr…) et médicinales. 
·         A ce jour, un « coco fesse » estampillé, peut valoir plus de 300€ ; bien sûr, il n’est pas (plus) question d’en ramener un sous le manteau !  


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